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 « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.

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Jared L. Turner
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Jared L. Turner


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MessageSujet: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyLun 3 Juin - 21:01

Billy Ҩ Jared
«La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. »

Jared était en chasse. A nouveau. Cela faisait plusieurs jours qu’il préparait un coup et pas n’importe lequel. Il avait, encore une fois, Billy dans son viseur. Il voulait lui faire mal, le briser, lui montrer de quoi il était capable. Il avait une nouvelle cicatrice sur son corps, celle des dents de l’androgyne. Et il ne supportait pas cela. Il voulait se venger. Il voulait surtout passer ses nerfs et sa frustration de ne pouvoir le tuer en le torturant. Et il avait bien réfléchi à tout cela depuis deux bonnes semaines. Il avait ce besoin irrépressible de lui faire mal pour ce que son frère avait osé faire à sa sœur. Alors ce soir, il était prêt et mettrait son plan à exécution. Il sortit en vitesse de son appartement après s’être préparé et se dirigea vers un quartier bien connu de la ville. Bien connu des vampires. Aucun humain ou même hunter ne prendrait le risque de s’y aventurer. Mais Jared si. Il n’avait de compte à rendre à personne. Alors il pouvait s’aventurer où il le souhaitait. Il rentra dans la zone réservée aux vampires et se fit le plus discret possible. De toute façon, il avait des arguments frappants pour dissuader les vampires de l’attaquer. Il arriva enfin au bar prévu. Ce bar était réservé aux vampires et les seuls humains s’y trouvant offraient leur sang aux vampires. N’importe quoi. Vraiment. Le hunter s’installa à l’arrière du bar, attendant patiemment qu’un des serveurs daigne sortir pour une pause clope ou autre. Il resta caché, attendant patiemment. Il savait que Billy viendrait ce soir. Il avait quelques infos. Mine de rien, il avait des relations avec certains vampires qui ne voulaient pas se faire tuer. Certains d’entre eux n’étaient que des humains qui n’avaient jamais demandé leur transformation et ne tuaient pas. Il ne le tolérait pas pour autant. Mais ils pouvaient lui servir. Et là, ils lui servaient beaucoup. Il avait eu une info avec un des serveurs du bar. Billy venait une fois par semaine dans ce bar, dans le coin VIP. Il venait chercher du sang frais et de quoi s’amuser. Il était servi comme un prince ici surtout que le bar était réputé. Mais ce soir, cela serait tout autre pour lui.

Jared attendit patiemment tout en se fumant une clope. Il était là, calé contre un mur dans un endroit sombre pour ne pas se faire voir. Il ne devait pas se faire voir. Surtout pas. Et enfin, le serveur débarqua. Il eut un mouvement de recul, de méfiance quand Jared s’avança. Normal, il risquait gros après tout. Il laissa Jared entrer dans l’arrière salle. Le hunter n’allait surtout pas se montrer. Il se contenta de lui demander quel alcool Billy avait l’habitude de prendre. Il lui présenta une bouteille de vodka pure. Il lui en réservait une bouteille à chaque fois. Jared attrapa la bouteille, l’ouvrit et prit la seringue dans la poche intérieure de sa veste. Il versa le liquide à l’intérieure histoire que cela se dilue dans l’alcool. De la verveine. Il allait tout simplement le droguer et l’affaiblir. Il se doutait qu’une fois dans cet état, Billy voudrait rentrer et ce serait là qu’il l’attraperait. Il n’aurait qu’à attendre sa sortie. Et il le fit. Il rendit la bouteille au serveur et sortit à nouveau dans la ruelle à l’arrière. Quelques minutes plus tard, de l’agitation dans la rue principale. Arrivée du prince apparemment. Il s’alluma une nouvelle cigarette et se rapprocha simplement de l’entrée, ne se montrant pas pour autant. Il suffisait d’attendre l’arrivée de ce cher Billy. En piteux état. Et il avait grande hâte.

Il eut le temps de fumer deux cigarettes quand la porte du bar s’ouvrit enfin pour laisser apparaitre la personne qu’il voulait croiser. Billy. Ce dernier titubait. La verveine faisait clairement effet. Il eut un léger sourire et se rapprocha pour le soutenir. Dommage. Cette nuit il était seul en plus de cela. Il passa son bras autour de sa taille et le bras du vampire autour de son cou. « On se sent mal ce soir Wilson ? » Il voulait qu’il sache avec qu’il il se retrouvait. Un hunter oui mais pas n’importe lequel. Il savait d’avance qu’il allait se faire traiter de tous les noms et il s’en foutait. Il avait le dessus. Et il aurait le dessus pendant quelques temps. Il l’entraina avec lui dans la rue vers l’arrière du bar et le souleva bien pour le faire entrer à l’arrière de sa voiture. Il l’y mit sans ménagement et se dépêcha d’aller au volant pour rejoindre une zone plus tranquille où il pourrait s’adonner à son petit plaisir : faire du mal à Billy. Le trajet ne dura que quelques instants. Il devait faire vite avant que les effets de la verveine ne s’estompent. Il rejoignit un vieil immeuble abandonné où peu de personnes venaient. De toute façon, ici, il n’y avait absolument rien à avoir ou à faire. Il aida Billy à sortir et entra à l’intérieur pour rejoindre un endroit des plus sommaires. Il installa le vampire sur une chaise et attrapa des liens qu’il avait préalablement trempés dans de la verveine. A peine ceux-ci mis sur les poignets du vampire qu’ils brûlèrent légèrement sa peau. Signe que son effet était immédiat. Il eut un nouveau rictus quand il entendit la petite plainte sortir de la bouche du brun. Une fois ce dernier bien attaché sur la chaise, il lui administra une nouvelle dose de verveine en le piquant avec une seringue dans la cuisse. Pour s’amuser, il devait l’affaiblir un maximum. Il déposa la seringue sur la table à côté et tira sur les cheveux du vampire pour lui relever le visage. Il rapprocha le sien au maximum pour croiser son regard un peu hagard. « On va bien s’amuser Billy. Crois-moi. » Il lui fit un grand sourire sadique et relâcha enfin ses cheveux pour s’installer sur la chaise face à lui, ses bras s’appuyant sur le dossier de la chaise. « J’ai plein d’idées. La verveine sera ta meilleure amie pendant un petit temps. Et puis, j’aimerai beaucoup t’assoiffer également. Te laisser quelques souvenirs sur ta peau. Enfin ça, apparemment, je l’ai déjà fait l’autre fois non ? » Il sourit un peu plus en imaginant la cicatrice sur son bras. Il n’avait pas du apprécier. Tout comme lui n’avait pas apprécié avoir la marque des crocs de l’androgyne sur son bras. En tout cas, il avait bien prévu de jouer et Billy serait son jouet favori pour les prochaines heures.
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Dernière édition par Jared L. Turner le Sam 8 Juin - 10:13, édité 2 fois
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Billy A. Wilson
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyVen 7 Juin - 12:49

« La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. »


Dés que le soleil avait disparut et que l’ombre de la nuit s’était étendu sur la ville, le vampire androgyne quitta le duplex. Vêtu de noir, il emprunta une des luxueuses voitures qu’ils possédaient lui et son double. Une belle audi blanche aux vitres teintées, la préférée du plus jeune qui adorait parfois rouler à toute allure dans les avenues de la city. Fana du luxe et de la vitesse, la discrétion n’était pas pour lui. Il se sentait comme le maître de cette city. Son pouvoir et sa domination l’excitait au plus haut point. Alors il adorait montrer sa puissance, son importance. Mégalo à fond et en tout point.
Cette nuit il avait bien l’intention de satisfaire son égo. Virer à fond de train à bord de son joli bolide et prendre du bon temps et du sang frais quelques parts. Il avait sa petite idée, il connaissait un lieu idéal pour ça. Son favori avait prit cher ses derniers temps, depuis son « agression » avec le hunter. Mais il ne pouvait continuer à le pomper autant sans craindre au final de le tuer… Tuer son jouet ? Pas question, alors pour cette nuit et quelques temps, il laisserait la misérable créature humaine se remettre et retrouver la santé avant de jouer encore avec.
Mais en attendant, il fallait bien que Billy soulage ses pulsions et sa soif. Il aimait un lieu pour ça, spécialement là pour les vampires, assurant à sa clientèle nocturne du sexe et du sang à gogo. Des « cobayes » consentants humains, venaient offrir leur corps et leurs sang pour une bonne sommes d’argent. En plus le patron arrivait toujours à dénicher du must et de l’exotisme.
Il y aurait sans mal du choix là-bas pour satisfaire un tel appétit et une libido si insatiable chez lui.

Il fonça dans les avenues, s’amusa à faire rugir le moteur, tester ses réflexes de lynx en slalomant entres les autres voitures. Il lâcha un petit rire, un couinement excité en voyant la trouille chez les autres conducteurs. Un sourire féroce s’étira sur sa belle bouche, dévoilant ses canines sensibles, impatientes de se planter dans la chaire chaude et d s’abreuver de sang savoureux.
Avec rapidité, il changea de vitesse, ses gestes fluides, rapides, le véhicule bondit et tourna en crissant agréablement ses pneus sur la sphalte. Après avoir fait bien mumuse dans la circulation, la faim et le désir charnel ramena le vampire à un autre but de sa viré nocturne. Il prit la direction du fameux bar, connaissant le chemin par cœur. Il fonça, poussa le moteur de son bolide blanc et en un rien de temps il gara la belle voiture dans un espace abandonné, plongé dans l’obscurité la plus totale. Il ne craignait rien la nuit, il était le prédateur, personne ne se frotterait à lui, pas même ici dans un coin plus sordide de la ville.
Il verrouilla la voiture d’une pression de clef et d’un pas aérien et félin, il emprunta la petite ruelle sombre menant vers le bar. Même d’ici il pouvait entendre la musique, tenaillé par son appétit, il ne détecta pas l’odeur du hunter. Billy était si pressé de « boire » qu’il ne prêta aucune attention autour.
Il pénétra dans l’établissement et trouva sa table attitrée. Une vaste banquette où il aimait s’avachir et laisser des humains quémander ses canines. Comme d’hab il s’installa et commanda sa bouteille. Il lui fallait une bonne dose d’alcool pour ne pas tuer directe le premier humain qui jouerait la pute pour obtenir de son attention.
La bouteille de Vodak fut apporté, il ne prit même pas la peine d’avoir un verre. Il l’agrippa et bu directe au goulot, y avait déjà un humain, un joli garçon qui vint se frotter à lui.
Il caressa son visage, glissa sa main sur cette nuque chaude et sourit de façon carnassier. Du premier choix comme toujours. Il l’attira à lui et ouvrit la bouche pour effleurer de ses canines cette peau fragile où pulsait ce sang si bouillant, si appétissant. Il feula de plaisir, laissant sa main dégringoler sur les reins du cobaye. Il avait envie de le mordre et de boire avec férocité, mais… Vu son désir animal… Il s’empressa de boire encore à la bouteille et la siffler à la moitié et ça comme s’il buvait du petit lait.
Billy soupira, s’affala un peu plus et son regard féroce se plongea dans celui soumis de l’humain.

- Appoche… Ordonna-t-il en caressant de son doigt sa propre bouche. Allez vient là !
L’humain docile approcha son visage et tourna la tête offrant au vampire l’accès de sa gorge avec le moindre effort.
Billy ouvrit la bouche, se lécha la lèvre et les deux canines aiguisées, puis d’un coup il plongea sur cette gorge pour le mordre aussitôt et boire plusieurs gorgées de sang de façon avide et goulue. Il ronronna d’extase, les yeux clos, sa main libre caressant presque tendrement la mâchoire de sa victime et sa nuque étroite crispé par la douleur de cette vive morsure.
Il bu un peu encore et relâcha l’humain qui se mit à lui mordiller la clavicule et se frotter sur son bassin. Le sexe était aussi livré s’il le désirait avec le sang du cobaye. Le vampire cala sa nuque sur le dossier de la banquette et lécha sa bouche, essuya de ses doigts le sang qui avait coulé et suçait ses doigts comme s’il était couvert d’un savoureux nappage de chocolat. Quelle super soirée vraiment… il avait encore faim et désirait ardemment culbuter cette jolie chose qui se tortillait sur lui. Mais il ne se pressait pas, il avait le temps. Il porta la bouteille à sa bouche, bu encore et se laissa mordiller et excité doucement par ce morceau de choix.

Sauf qu’au fur et à mesure des minutes, il se senti bizarre. Doucement mais surement il avait la sensation de s’affaiblir, d’être moins réactif et alerte. Cette sensation désagréable, il la connaissait que trop bien. Alors brusquement il repoussa l’humain et grogna en secouant la tête. Oui il connaissait cette sensation, c’était de la verveine. Il se leva péniblement et jura de colère. La bouteille… Il posa un regard féroce dessus et puis animé de fureur il la balança contre le mur.
- …Fils de pute !!! De la verveine !!! Grogna-t-il sourdement faisant face à la clientèle effrayé et des employés inquiets.
- Ptain… qui a osé me droguer avec ?... Vous allez payer… j’frais …brûler votre bar… j’vous tuerais tous… Mais il s’affaiblissait au fur et à mesure et malgré ses menaces et son pouvoir sur la city, il savait que c’était dangereux pour lui de rester ici dans un état pareil. Il devait se barrer avant d’être incapable de bouger. Mais il avait bien l’intention de revenir et réduire cet endroit et ses fils de putes en cendre. Mettre en colère un des jumeaux, était très très très mauvais.

Billy s’empressa de sortir, aussi vite qu’il pouvait, malgré l’affaiblissement grandissant, l’engourdissement de ses membres et son esprit s’anesthésiant. Alors que Billy franchit la porte et se retrouva dehors, une silhouette et des bras l’agrippèrent et le portèrent. Billy en proie aux effets paralysant de la plante, tenta vainement de repousser cette présence, mais il avait aussi peu de force qu’un chaton venant de naître. L’odeur, la voix qui s’éleva moqueuse, le fit grimacer et grogner de colère :

« On se sent mal ce soir Wilson ? »

Jared… Le hunter… Autant dire que Billy était dans une fâcheuse position et il ne pouvait rien contre.
-… Putain.., M’touche pas hunter… Grogna-t-il d’une voix pâteuse et son esprit bascula dans une semi inconscience, un vide total dans ses membres et dans ses réflexes. Il se sent soulevé, porté et déposé dans un véhicule. Il grogna, haleta et fixa dans un état semi comateux un plafond flou d’une voiture. Il se senti légèrement balloter, il entendit comme assourdit et lointain le bruit du moteur . Il gémit totalement sous l’emprise de l’effet de la verveine qu’il avait consommé dans la vodka. Il se savait prit par le hunter et en très mauvaise posture. Il tenta de remuer, il chercha à se lever, à bouger, mais il fut incapable de décoller de la banquette et resta quasi amorphe et grognant sur le long siège.

Le trajet se passa dans un état flou total et il du perdre quasi conscience car il eu la vague sensation d’être immobile et puis porté encore, trainé quelques part. Nouvelle fois il sombra dans l’obscurité, perdant connaissance un moment. Peu à peu une sensation lourde monta dans ses membres et sa tête. Tout doucement son esprit se fit moins brumeux . Il ouvrit les yeux, le centre de gravité moins déboussolé, il réalisa qu’il était assis sur une chaise. Il pouvait voir le sol, ses pieds, ses genoux et il tenta de bouger. Mais ses poignets et ses chevilles semblèrent comme paralysées et pour cause… Il était ligoté et vu la sensation paralysante, les liens étaient imbibés de verveines eux aussi. Il étouffa un soupir vibrant de colère et d’épuisement. La substance de la plante, le rendait malade… Il secoua la tête pour tenter de reprendre ses esprits, mais ça tournait et il lâcha un halètement de souffrance.
Il senti une piqûre dans sa peau, il tourna le regard et vit juste la seringue se retirer de sa cuisse et puis être déposé sur une petite table. Un haut de cœur le frappa et il grimaça se sentant à nouveau si mal.
Il secoua encore son visage, il luttait contre ses effets mais c’était peine perdu. La verveine dans le sang, allait se propager partout et le rendre aussi faible et docile qu’un nourrisson.
Brusquement le hunter tira sur ses cheveux et lui fit relever son visage pour l’approcher du sien. Il croisa son regard bleu et la haine de Billy pour cet humain explosa dans son cœur.

« On va bien s’amuser Billy. Crois-moi. » S’il n’était pas si faible, l’androgyne lui aurait sauté à la gorge pour le tuer férocement. Même pas boire son sang mais bien le saigner comme un porc.

« J’ai plein d’idées. La verveine sera ta meilleure amie pendant un petit temps. Et puis, j’aimerai beaucoup t’assoiffer également. Te laisser quelques souvenirs sur ta peau. Enfin ça, apparemment, je l’ai déjà fait l’autre fois non ? »
Le regard shooté et douloureux du vampire se chargea de haine, étincelant de cette fureur qu’il ne pouvait sortir. Empoisonné par la plante, il siffla et cracha au visage du hunter, il ne pouvait faire que ça dans son état. Sa tête lui pesait lourdement.

- Va crever connard… Puis malgré sa position inférieure, il gloussa et soupira dans un râle de souffrance une dernière attaque verbale pour bien le blesser :
- En faisant ça…, tu vas mettre en danger la vie de ta stupide sœur… Il éprouvait des difficultés à bien parler mais il se mit à rire, se moquant ouvertement de lui alors qu’il s’affala en avant sur sa chaise. La tête plongeant vers l’avant sous l’emprise d’un malaise brutale. Il secoua encore la tête, ses longs cheveux sombres tombant en cascade de ses épaules pour former un rideau autour de son visage fin crispé et maladif.
Il était démuni devant cet humain et ça le touchait au plus profond de sa fierté. Il ne supportait pas de perdre la face devant lui, il lutterait contre l’humiliation quoi qu’il se passe. Jamais il n’aura sa soumission telle était la volonté du vampire séquestré et ficelé sur cette chaise.
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Jared L. Turner
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptySam 8 Juin - 10:11

Jared l’avait entendu s’énerver et savait d’avance qu’il n’allait pas tarder à sortir. Il n’attendait que ça. Et le vampire ne tarda pas à arriver. Le hunter s’approcha aussitôt de lui et entoura sa taille de son bras. «… Putain.., M’touche pas hunter… « Jared ne fit que sourire. C’était un peu trop tard pour ça et, de plus, il était bien trop faible pour exiger quoi que ce soit. C’était impressionnant de voir à quel point une simple plante pouvait rendre l’un des plus grands prédateurs aussi doux qu’un agneau. Ou presque car l’agneau ne dirait pas de gros mots. En tout cas, le trentenaire ne prit en rien en compte ce qu’il venait de lui dire et le porta jusqu’à sa voiture qui était garée un peu plus loin. Il devait faire vite s’il ne voulait pas se faire choper. C’était un peu risqué pour un hunter de se montrer ici. Il aurait pu se fondre avec les autres humains mais il commençait à être bien connu chez les vampires. Son nom en tout cas l’était énormément. Généralement, il ne laissait pas de survivant à son passage donc il pouvait encore jouir d’un certain anonymat physiquement parlant. Il installa le brun à l’arrière et se plaça à l’avant pour l’amener dans un endroit un peu plus tranquille pour s’amuser. Bien évidemment, pour s’amuser à la manière du hunter. Une fois arrivés, il l’installa sur une chaise et l’y attacha avec des liens recouverts de verveine. Jared prit tout de même une autre précaution en lui administrant une piqûre de verveine. Ce n’était pas de la verveine pure non plus car elle avait la réputation de brûler leur peau, leur chair. Il ne voulait pas ça pour Billy. Pas encore du moins. Elle était donc pas mal diluée avec de l’eau pour simplement le rendre faible. Avec le temps, il avait réussi à apprendre quelques techniques. Il était devenu un maître dans la torture des vampires. Il n’en était pas forcément le plus fier mais cela pouvait aider quand il avait une information à chercher. Il ne ressentait aucune compassion envers eux quand il souffrait. A croire que Jared était vide de tout sentiment. On l’avait élevé ainsi, dans cette idée. De ne ressentir absolument rien pour les vampires et de ne se lier à aucun humain. Le seul « souci » pour lui aujourd’hui était sa sœur qui réunissait vampire et humain en même temps car justement, elle était sa sœur. Mais ça, c’était une autre histoire. Pour le moment, il tenait un Wilson entre ses mains. Chose que personne ne pouvait se vanter d’avoir fait dans le milieu des hunters.

Et Jared, fidèle à lui-même, parlait peu mais provoquait par quelques mots. Il savait que Billy n’avait qu’une envie, le tuer, lui faire mal, le faire taire. Mais il ne pouvait pas. A mesure qu’il parlait, il voyait le regard du vampire se remplir de haine. Et mon Dieu, qu’il adorait ça. Cela ne faisait que l’exciter un peu plus pour la suite des évènements. Il ne fit que sourire un peu plus quand il entendit sa réponse. « Va crever connard… « Il en leva les yeux au ciel. « La politesse n’est pas de mise à ce que je vois. » Il ne releva pas plus. Après tout, lui était humain et crèverait un jour. Juste que ce n’était pas prévu pour tout de suite. Ce n’était vraiment pas prévu pour tout de suite. Il s’installa sur une chaise face au vampire, se contentant de l’observer. Et bien sûr, Billy joua lui aussi dans la provocation en parlant de quelqu’un très chère aux yeux de Jared. « En faisant ça…, tu vas mettre en danger la vie de ta stupide sœur… » Le hunter en soupira. « En faisant quoi ? J’vais pas te tuer juste m’amuser. Et puis quoi ? Tu crois que ton frère va la tuer juste parce-que tu le souhaites ? Il me tient à travers elle donc il va continuer à s’amuser avec elle autant qu’il le souhaite. » En effet, si Haley était toujours « en vie » Jared ne pouvait pas tuer les frères Wilson. Mais si jamais Haley venait à mourir, cela changerait la donne et le hunter n’aurait plus rien à perdre. Il avait été si facile pour lui d’avoir Billy ce soir, un jeu d’enfant. En tout cas, il avait également touché un point sensible chez l’androgyne. Il savait parfaitement que, le fait que Tomas s’amuse avec Haley et ne veuille pas la tuer agaçait au plus au point le vampire. Il avait fait exprès de mettre le doigt dessus. Tout comme ça le gonflait pas mal qu’Haley soit sous son emprise mais ça, il n’y pouvait rien. Il lui avait déjà fait la pire chose possible en la transformant en vampire. Aujourd’hui, il ne pouvait plus lui faire réellement de mal à part en tuant Jared. Et ce n’était pas près d’arriver. Jared se rapprocha de Bill, toujours sur sa chaise. Une table était à leurs côtés. On pouvait y voir tous les instruments de torture que Jared avait préparés pour les heures à venir. Voir les jours à venir. Car oui, il n’avait pas l’intention de libérer Billy après cette nuit. Il voulait montrer de quoi il était capable. Et puis, le soleil serait également une bonne leçon non. Il attrapa une pince et joua avec un instant entre ses doigts, la regardant en souriant. « Et si je t’arrachais les canines ? Je trouve que l’effet est pas mal sur les vampires, le temps qu’elles repoussent. Être obligé de se nourrir de poches de sang dans les hôpitaux, que cela serait rabaissant pour ce cher Billy Wilson. » Il l’avait déjà fait. Une vraie douleur pour les vampires qui ne se remettaient pas en une journée. Il fallait attendre plusieurs jours avant que les canines ne repoussent et en attendant, c’était régime ou alors les poches de sang qu’ils piquaient dans les hôpitaux. Il reposa la pince sur la table et attrapa une lampe torche assez spéciale. « Ou la lampe à UV. » Il l’allume furtivement sur le cou du vampire. Cela ne le brûla pas mais elle avait du chauffer vivement. Il n’avait fait que lui prouver les effets qu’elle aurait. « Mais j’avoue préférer le soleil. C’était tellement plus… Puissant. »

Il jubilait clairement. A croire qu’aujourd’hui il n’y avait que ça qui le motivait, torturer et tuer des vampires. Il avait été élevé dans cet optique et rien d’autre n’arriverait à lui faire autant plaisir. Il reposa la lampe torche et attrapa une flèche imbibée de verveine. Il l’observa quelques secondes avant de poser son regard sur le vampire. Il n’hésita pas plus longtemps et la lui lança en plein dans l’épaule. En plus de cela, il était très bon viseur. Il voulait l’entendre gémir, hurler de douleur. Et cela, il allait le faire pendant un petit moment. Il prit un air très sérieux, un sourire en coin. « La partie commence. »

Et cela dura trois jours. Jared s’était grandement amusé en compagnie du vampire. En plein jour, il avait déplacé la chaise de Billy pour qu’il se retrouve tout proche des rayons du soleil qui passaient à travers les fenêtres de l’entrepôt. Et par moment, il l’y mettait ouvertement. Enfin, une partir de son corps. Il avait déchiré son pantalon pour que les rayons atteignent la peau de ses cuisses. Il ne l’y laissait pas longtemps sinon il brûlerait tout entier. Mais juste de quoi lui faire mal et qu’il mette un peu de temps à se remettre de cela. De plus, le vampire n’avait pas le droit à de l’aide de ses congénères pour guérir plus vite. Jared avait planté plusieurs fois une lame recouverte de verveine, faisant en sorte que la plaie reste ouverte pendant un temps. Quelques entailles par-ci, par-là. Il arrivait au hunter de pencher son cou juste devant le visage du brun, lui donnant envie de le mordre, de déchirer son cou pour boire son sang. Billy était assoiffé et cela se voyait, cela se sentait. Il n’avait plus autant de répondant qu’au début de leur entrevue. Il ne pouvait qu’abdiquer ce coup-ci. Il s’était fait attraper et bien attraper. Le hunter avait évité de toucher à son visage. Pourquoi ? Sans doute par pitié et qu’on ne touchait pas à un aussi joli visage. Le corps du vampire serait marqué autrement. Certains endroits il en aurait une fine trace. A d’autres, pas du tout. Trois jours qu’il le torturait sans relâche. Jared n’était pas rentré chez lui et avait peu dormi. Mais de toute façon, il dormait très peu. Il avait entendu le téléphone de Billy sonner plusieurs fois avec le nom de Tomas. Son frère s’inquiétait pour lui de ne pas l’avoir vu rentrer pendant ces trois jours. Tant mieux, c’était ce qu’il voulait. Et il ne manquait jamais de rappeler à l’androgyne que son frère adoré l’appelait mais qu’il n’allait pas encore avoir de ses nouvelles. Il ne prit pas la peine de lui répondre. Pas qu’il avait peur. Mais l’énervement serait beaucoup plus important quand il verrait l’état de son frère quand il le retrouverait.

Le hunter administra une dernière dose de verveine au vampire qui était pourtant déjà bien faible à cause de sa soif et de ses blessures. Mais il ne voulait pas non plus prendre de risques. Un vampire assoiffé était un vampire plus que féroce. Il défit les liens de l’androgyne et le porta jusqu’à sa voiture pour l’installer à l’arrière. Il démarra et rejoignit l’endroit où il avait réussi à le coincer. C’était la tombée de la nuit, elle commençait tout juste. Il porta le vampire jusqu’à la voiture de ce dernier et l’y installa. Coup de bol, personne dans la ruelle. C’était encore trop tôt. Sauf un humain qui débarqua pour aller dans le bar. Jared le fixa alors que Billy était installé à l’avant, côté passager. Le hunter fit mine qu’il avait trop bu et qu’il allait le ramener. Autant se faire passer pour un vampire qui allait bien s’amuser. Il fit un clin d’œil à l’humain qui rentra dans le bar. Jared balança le téléphone portable de Bill sur les cuisses de ce dernier. « Passe le bonjour à ton frère pour moi. » Et il ne s’attarda pas plus longtemps, le laissant ainsi et se dépêcha de rentrer de son côté. Il était crevé. Et surtout, il devait faire attention à ce qu’Haley ne sorte pas durant les prochains jours.
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptySam 8 Juin - 15:01


Installé sur cette putain de chaise, il luttait contre les effets de cette fichue plante. Il se sentait si mal, si amorphe, si faible et ça face à son pire ennemis. Autant dire qu’intérieurement il état furax, vibrant de colère mais incapable de le manifester ni de se rebeller contre cette situation.
Il était dans une sacré galère et il ne pouvait rien faire contre, juste subir la torture qu’allait lui infliger cet enfoiré d’humain. Alors qu’il le provoquait et souriait victorieusement devant lui, le vampire éprouvait une haine féroce contre lui, envers sa sœur, une amertume que Tomas n’est pas tué cette humaine et de jouer toujours avec… Maintenant Jared lui pourrissait son existence. Ca devenait très très agaçant tout ça et il se doutait que là il allait morfler encore à cause de cette maudite vampirette qu’il ne pouvait pas sentir.

« La politesse n’est pas de mise à ce que je vois. »
Faible… il ne pu répliquer par des mots, alors il cracha aux pieds de son « bourreau » et garda le visage fermé, détourné, et ne montra plus rien.

« En faisant quoi ? J’vais pas te tuer juste m’amuser. Et puis quoi ? Tu crois que ton frère va la tuer juste parce-que tu le souhaites ? Il me tient à travers elle donc il va continuer à s’amuser avec elle autant qu’il le souhaite. »

Il étouffa le grognement qui menaçait de sortir de sa gorge. Il y a des choses qu’il ne supportait pas d’entendre. Imaginer son frère coucher avec elle… prendre son sang… s’il avait de la force, il aurait hurlé, feulé, il aurait rompu ses liens pour mordre Jared et le tuer. Il bouillait d’envie de tous les tuer, le frère et la sœur, d’éradiquer ses parasites, cette menace constante. Il supportait plus qu’elle puisse avoir le droit à son frère, à Tomas. Il n’en avait marre aussi que Jared s’en prenne à lui, à sa peau. Il éprouvait une envie féroce que tout ça s’arrête de manière expéditive.
Mais à l’heure actuelle, il ne pouvait rien faire, juste supporter ce Hunter et son insupportable sourire moqueur et provocateur. Il s’était installé à califourchon sur une chaise face à lui et commença à s’éclater en montrant ses petits joujoux pour faire bobo au vampire. Il présenta d’abord une pince, Billy secoua la tête pour garder un semblant de réactivité que la verveine diffusé dans son sang semblait s’éclater à dissoudre de plus en plus. Il jeta un regard de biais à cette pince qu’il agitait avec jubilation devant son visage et sa bouche.

« Et si je t’arrachais les canines ? Je trouve que l’effet est pas mal sur les vampires, le temps qu’elles repoussent. Être obligé de se nourrir de poches de sang dans les hôpitaux, que cela serait rabaissant pour ce cher Billy Wilson. »
Il fixait cette pince et même s’il n montrait rien a part son état maladif, il redoutait quand même qu’il applique cette menace. Se faire mutiler de ses dents le fit éprouver une peur sourde qu’il n’avait pas ressentie depuis plus d’un siècle. Le ramenant à sa maladie, la peur de la mort, de perdre à jamais son frère. Il éprouva encore plus de colère qu’un humain comme lui arrive à lui faire éprouver ce genre de sentiment. Il le laissa exalter, prendre un autre outils et le tester sur lui, sur son cou.

« Ou la lampe à UV. »

La sensation de légère brûlure le fit frémir sur sa chaise et il étouffa un gémissement sourd. Il reposa l’objet presque aussitôt, mais Billy se doutait qu’il ne s’arrêterait certainement pas là. Qu’il allait l’humilier de toutes les façons possibles.

« Mais j’avoue préférer le soleil. C’était tellement plus… Puissant. »
Il prit une fléchette et sans hésitation il la lança et la planta dans son épaule. Au contact de sa pointe empoisonnée pour le vampire. Ce dernier se crispa et étouffa un cri en s’agitant sur la chaise. La brûlure… de la verveine pure, grillant sa chaire à son contact. Il fut prit d’un haut le cœur, s’affala en avant mais fut prit de spasme de douleur fébrile.
« La partie commence. »
Et la partie dura 3 jours et 3 nuits. Des sévisses par le soleil, glissant sa chaise sous ses rayons redoutable. Billy assoiffé, affaiblit à fond, hurla sous le contact cuisant sur sa cuisse. Il senti la chaire fondre, s’embraser, la douleur était atroce et il en vomit presque le peu de sang qu’il lui restait d’un de ses derniers repas.
Jared devait se réjouir de faire crier Billy mais la fierté du vampire demeurait intact, jamais à aucun moment il ne le supplia de cesser sa torture. Il subit tous ses sévisses sans jamais implorer sa pitié. Jamais il ne s’abaisserait à le faire. Il préférait encore disparaître sous les rayons mortels du soleil que de supplier Jared. Un couteau fut planté dans sa peau, sur son corps, une lame souillée de verveine pour altérer la guérissons. Son corps subit maintes humiliations et cicatrices du au soleil ou au instrument de torture qu’il utilisa toujours avec cette maudite plante. Mais a aucun moment son visage fut blessé. Sa gorge le brûlait, la soif le mettait à mal. Il n’avait clairement plus de sang bénéfique dans le corps et ses blessures ne cicatrisaient quasiment plus. Les fringues déchirés et souillés de son propre sang… Il était épuisé, la tête pendant, les cheveux humides pendant lamentablement et cachant son visage épuisé et amorphe.
Et donc au bout de ses trois jours, il injecta une dose de verveine dilué dans sa cuisse et vu l’état de faiblesse de Billy, son effet fut radicale. Il perdit un moment connaissance le temps que Jared le détache et le transporta dans sa voiture. Le trajet sembla encore plus flou qu’a l’aller. Billy se sentait comme agonisant, à la limite de la mort, mais c’était qu’une impression. Il faudrait davantage pour le tuer. Mais en tout cas il était bien dans un sale état.
Jared le hissa sur son épaule et le déposa à bord de sa voiture abandonnée ici depuis qu’il s’était fait séquestré.
Installé sur le siège passager, il ouvrit les yeux, vaguement conscient des gestes de son bourreau. Jared osait le toucher encore, l’installer et lui balança son portable à bout presque de batterie sur son bassin.

« Passe le bonjour à ton frère pour moi. »
Il glissa un regard sur ce visage. Et puis la portière claqua et Billy était seul dans sa voiture et dans un état plus que pitoyable.
Il cala son front contre la fenêtre, il avait si faim… il avait si mal, la verveine lui paralysait les membres quasiment. Il demeura encore un bon moment presque à demi conscient et amorphe dans sa voiture. Sauf que la nuit n’allait pas durer éternellement et exposé ainsi dans sa bagnoles, il allait cramer directe dés l’aube. Alors poussé par son instinct de survie, l tâtonna avec sa main pour choper le portable. Tremblant d’épuisement et de faim, il saisit le téléphone et le leva non sans mal vers son visage. Il eut bien du mal à faire apparaître son répertoire et choisir le numéro de son frère. Il appuya sur appel et laissa sonner. Tomas décrocha, il entendit juste sa voix qui prononça son prénom avec beaucoup de fébrilité.
- … Je… suis devant le Bloddy hole… viens vite … Et il lâcha son portable à bout de force s’évanouissant d’épuisement sur le siège…
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Tom Kaulitz
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyDim 9 Juin - 9:58

Trois jours. Trois putain de jours que Tomas tournait en rond dans cette ville. Bien évidemment, la journée il ne pouvait pas faire grand-chose alors il commandait des humains à distance – car certains bossaient pour lui. Mais les nuits, il les passait dehors, à savoir si quelqu’un avait vu Billy. La seule chose qu’il savait était que son frère avait été au Bloody Hole car sa voiture était toujours garée devant le bar, qu’il s’était senti mal à un moment et qu’il était sorti en trombe de là pour se volatiliser. Tomas avait exigé que l’on laisse la voiture à sa place. On ne savait jamais, peut-être que Billy y retournerait pour rentrer. Et depuis trois jours et trois nuits, rien. Pas un indice. Et Tomas n’était pas d’humeur. Quand il s’agissait de son jumeau, il partait au quart de tour. Il avait failli le perdre une fois par le passé. Il ne supporterait pas de le perdre là à nouveau. Il ne savait pas ce qu’il avait bien pu se passer. Il n’en savait rien et ça le mettait dans une rage folle. Il avait déjà tué quelques humains pour tenter de soulager sa colère. Mais rien n’y faisait. Il fallait qu’il retrouve Billy. Il dormait à peine. Il était tellement inquiet pour son frère. Encore plus car il le sentait en danger. Il le sentait au fond de lui. Son jumeau souffrait. Billy souffrait et ça le tuait intérieurement. Cela le tuait car il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait même pas le sauver car il ne savait pas où il était. Il avait l’impression d’être le plus mauvais grand frère du monde à être incapable de le protéger. Par le passé, il s’était déjà senti si démuni quand Billy était malade et pas lui. Et la seule chose qu’il était avait été capable de faire était de lui ramener quelqu’un pour le guérir. Et encore, cette personne l’avait en quelque sorte tué en le transformant en vampire. Quelque-part, cela avait été une chance dans leur malchance car tous deux réussirent à s’en sortir en devenant immortels, Billy le transformant par la suite. Mais au fond, il était incapable de le protéger. Déjà l’autre fois avec ce fichu hunter…

Le vampire était dans son lit. Il avait une nouvelle fois à peine dormi. Il attrapa son téléphone et appela pour la énième fois son double. Mais rien. Aucune réponse. Putain mais il faisait quoi ? Tomas se leva et partit prendre une douche. Il n’y resta pas bien longtemps. Cette nuit encore il allait le chercher partout dans New-York. Il sortit de la salle de bain, habillé. Il partit dans le salon pour se prendre un verre d’alcool histoire de tenir. Il avait bu du sang oui mais pas tant que ça en fin de compte. Son favori avait été pas mal sollicité lorsque Tomas ne pouvait pas sortir le jour. Mais la nuit, pendant ses recherches, il s’acharnait sur des humains innocents, comme il aimait. Alors qu’il portait son verre à ses lèvres, son portable sonna. Peut-être qu’un de ses hommes de main en savait un peu plus. Il soupira, posa son verre et attrapa son téléphone. Et quand il vit le nom s’afficher, il se dépêcha de décrocher. « Billy ! Putain t’es où ?! Il s’est passé quoi ?! T’as… » Mais il se tut. La voix de son double s’éleva, presque éteinte. « … Je… suis devant le Bloddy hole… viens vite … » Tomas attendit plus mais rien. « Billy ! Putain Billy ! » Mais encore une fois, rien. Il s’énerva. Il enfila sa veste et sortit en trombe de son appartement. Il prit sa voiture et parcourut la ville à une vitesse folle, frôlant les autres voitures et donc les accidents. Sauf qu’il n’en avait rien à faire. Ce qui comptait pour lui était de retrouver son frère car ce n’était pas bon signe du tout. Il fulminait dans sa barbe, ne supportant pas être si loin de lui à cet instant. Pourquoi l’autre nuit l’avait-il laissé sortir seul hein ? Mais quel mauvais grand frère il était. Et il finit enfin par arriver devant le Bloody Hole. Il se gara et se rapprocha de la voiture de Billy.

Il se retint de hurler de rage. Billy était dans un très mauvais état. Et vu ses blessures, ce n’était pas très compliqué de savoir qu’un hunter était derrière tout ça. Et pour que Billy ne soit pas mort, cela ne pouvait être que Jared. S’il le croisait, il allait crever. Mais pour le moment, il devait s’occuper de son frère. Il laissa sa propre voiture sur place, appelant un de leurs hommes de main pour la ramener chez eux. Il s’installa côté conducteur et sa main caressa doucement la joue de son double. « J’vais te ramener Billy… J’vais te soigner tiens le coup… » Il démarra et rentra aussi vite qu’il était arrivé, faisant attention à ne pas faire de mouvements trop brusques pour ne pas lui faire mal. Il ne connaissait pas la gravité de ses blessures alors il devait faire attention à ne pas tourner trop brusquement le volant. Il se gara enfin chez eux, sortit de la voiture, en fit le tour et vint porter son frère, le prenant le plus délicatement possible. Il entra dans l’ascenseur et monta jusqu’à leur étage. Il se dirigea vers sa chambre. Il ne voulait pas que son frère se repose dans des draps rouge sang, de la même couleur que celui qui parsemait son corps à cause de ses blessures. Le sang était leur allié, depuis toujours, c’était également leur vie. Mais pas là, pas cette fois. Tomas ne supportait pas de voir le corps de son jumeau recouvert de sang. Il le déposa délicatement sur son lit et entreprit de le déshabiller. Cette nuit, il ne sortirait pas. Il resterait là, près de son jumeau jusqu’à ce qu’il aille bien.

Tomas entreprit alors de nettoyer ses blessures. Il retira les fringues déchirés par endroit, le mettant entièrement nu sous ses yeux. Il grimaça en découvrant à mesure qu’il retirait le tissu les entailles, les blessures plus ou moins profondes et sérieuses. Une fois son frère nu, il alla chercher de quoi nettoyer sa peau dans la salle de bain. Il prit une serviette et une petite bassine d’eau. Il s’installa sur le lit et se mit à nettoyer sa peau blanche et si parfaite à ses yeux qui garderait quelques stigmates de cette entrevue. Et il savait d’avance que Billy ne le supporterait pas. Tout comme lui ne supportait pas l’énorme cicatrice sur son flanc. Celles de Billy seraient plus fines, plus discrètes mais elles seraient bien là. Il soupira, tout en passant la serviette humide sur ses jambes, remontant jusqu’à ses hanches, son ventre, son torse, ses épaules, son cou, son visage. Il s’occuperait de son dos quand il serait réveillé. Il grimaça un peu plus en voyant quelques traces de brûlures à cause du soleil qui peinaient à se remettre. On avait du lui administrer de la verveine pour qu’il mette autant de temps à cicatriser. Il fallait attendre qu’elle s’en aille totalement pour que cela revienne à la normal. Et quand le regard de l’ainé se posa sur le visage du plus jeune, il put constater qu’il n’avait pas bu depuis trois jours. Une fois le nettoyage de sa peau terminé, Tom se dirigea à l’étage. Il avait besoin de quelque-chose. Du sang. Il alla voir son favori, un verre à la main. Il ne lui laissa pas le choix. Il lui mordit le poignet et fit s’écouler le sang chaud dans le verre. Il lui avait fait un sacrée entaille alors pour le garder en vie, il lui fit boire un peu de son propre sang pour qu’il puisse cicatriser. Une fois le verre à moitié rempli, Tomas sortit de la chambre de son favori et descendit dans la sienne. Il avait eut la décence de recouvrir le corps de son double du fin drap, le remontant jusqu’à son bas-ventre. Il vint s’installer à ses côtés et le suréleva légèrement pour porter le verre à ses lèvres. Il voulait le faire boire, Billy avait besoin de sang. Alors il fit couler le liquide entre ses lèvres fines pour qu’il glisse le long de sa gorge. Il attendit que le verre soit vide et fit se rallonger son frère. Il ne supportait pas son état d’inconscience mais il n’avait pas d’autre choix que d’attendre. Il se pencha sur son corps et vint embrasser ses blessures, sa salive aidant doucement à la cicatrisation. Il les embrassait toutes, les léchait, une par une. Il repoussa le drap pour en faire de même avec celles se trouvant sur ses jambes, à l’intérieur de ses cuisses, sur ses genoux. Il ne l’avait vraiment pas épargné. Tomas avait une folle envie de venger son double. Mais pour le moment, il devait attendre qu’il se réveille, qu’il se remette. Il recouvrit le corps de son frère et partit se prendre un verre d’alcool. Il revint dans la chambre et s’installa sur un fauteuil dans un coin, ne quittant pas son frère des yeux. Il l’avait retrouvé, maintenant il devait se montrer patient.


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Billy A. Wilson
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyDim 9 Juin - 20:52



Affamé et épuisé, Billy le front appuyé contre la fenêtre avait quand même réussi à appeler son frère à l’aide. Il avait sombré dans un état inconscient, lâchant le téléphone, n’ayant même pas la force de le couper la communication. Tomas était prévenu, il avait juste mentionné le nom du bar, qu’il était devant, il espérait juste qu’il le trouve sans mal avant l’aube. Pour le moment c’était black out, il n’entendit pas son frère arriver, le toucher, le conduire jusqu’à leur duplex, le porter et l’installer dans le lit, retirant ses fringues.
Ce qu’il ressenti vaguement fut le sang, la saveur du sang qui franchit ses lèvres et qu’il bu par réflexe de survie. Juste un verre… alors que pendant 3 jours il avait la gorge en feu. Un verre c’était si peu, mais quand même suffisant pour l’aider à récupérer un peu.

Tomas le soigna, s’occupa de ses blessures. L’androgyne étouffa un gémissement en sentant la langue humide sur ses blessures. Il remua un peu, grimaça et ses paupières frémirent mais ne s’ouvrirent pas, l’épuisement et la verveine encore trop présente l’accablait trop pour trouver l’énergie à réagir plus. Le sang du favori de Tomas agissait doucement en réparant et nourrissant son organisme affaiblit.
Une fois les soins « finis » pour le moment, Tomas le laissa se reposer Billy, du sommeil, du calme, pour que le sang ingérer plus ses soins fassent doucement son œuvre sur le corps abimé de son double. Autant dire que Billy dormi toute la nuit et idem la journée sous la surveillance assidu de son frère. C’est que proche du crépuscule que l’androgyne donna des signes de réveille. Il remua dans ses draps de soies noires, émit un soupir et changea de position se tournant sur le côté en papillonnant des yeux.

La chambre était plongé dans la lumière artificielles des lampes, la nuit n’était pas encore totalement tombée, les épais volets métalliques protégeaient les occupants du duplex des rayons nocifs et dangereux du soleil. C’est donc dans cette pièce bien à l’abri de toutes menaces que Billy s’éveilla et tourna son regard fatigué vers son frère installé dans un fauteuil à ses côtés. Il le fixa et éprouva du soulagement de n’avoir pas fini cramer dans sa bagnole, de pouvoir encore voir son visage. Il esquissa du coup un sourire.

« - Hey…. Ca faisait longtemps… » Il sourit plus fortement et contempla son visage. Humour noir, mais il était hors de question de laisser cet enfoiré de hunter gagner. Il avait tenté de le briser, de l’humilier, mais son esprit, sa fierté demeuraient intacte.
« - J’ai soif, tu as quoi au menu ?... » Il lâcha un soupir fatigué et fixa un moment le plafond fermant les yeux. Sa gorge lui brûlait si fortement, il se sentait encore si faiblard et il haïssait ça.
« - Je donnerais cher pour le sang d’un mâle d’une 20aines d’année… Hmmm… j’en salive d’avance. » Il se lécha la lèvre et tourna son profil à nouveau vers son double. Son sourire se fana un peu, une expression plus sérieuse prit place et il tendit la main pour qu’il s’approche.
« - Viens ! » Il ouvrit les bras pour l’inviter à une étreinte. Tomas était sa vie, le pacte de cette éternité n’avait aucune valeur sans lui. Jamais ils n’avaient été séparé plus d’une nuit de chasse. Il se doutait qu’il avait du être fou d’inquiétude à son sujet et le voir revenir dans cet état ne l’avait pas tellement enchanté.
« -Tu m’as tellement manqué... » Son sourire reprit place, dévoilant ses crocs sensibles et ses bras ainsi que son corps invitaient et réclamaient fortement cette étreinte de retrouvaille. Même s'il ne le montrait pas de prime abord, il avait vraiment eu peur de ne plus jamais le revoir. Mourir? Il entraînerait son frère et cette stupide vampire. Mais Jared aurait bien pu l'enfermer ainsi à jamais assoiffé et il n'aurait plus jamais revu son double... c'était pire que la mort pour Billy, la pire torture pour lui.
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Tom Kaulitz
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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyMar 11 Juin - 20:17

Tomas surveillait son double. Il ne le quittait pas des yeux et refusait de sortir. Il avait bien trop peur de rater son réveil ou si jamais Billy allait mal… Il ne supporterait pas le laisser dans la douleur comme il avait pu le faire les trois dernières nuits. Alors il attendit. Il ne sortit de la chambre que très rarement pour voire un peu de sang de son favori. Sinon, il apportait une bouteille d’alcool et buvait pour calmer sa soif. Il somnolait par moment. Les sens de Tomas furent en alerte lorsqu’il entendit un léger gémissement provenir de son frère. Il le vit également bouger. Enfin. Lui ne bougea pas de son fauteuil et l’observa se réveiller en douceur. L’ainé ne savait pas depuis combien d’heures exactement il était là à attendre. Mais il l’avait fait pour son frère. Il le vit légèrement sourire. « Hey…. Ca faisait longtemps… » Sa voix était si faible. Il se remettait à peine. Il lui rendit son petit sourire. « Trop longtemps… » Et il le pensait. « J’ai soif, tu as quoi au menu ?... » Tomas sourit plus franchement. Il retrouvait bien là son jumeau. « Pas grand-chose malheureusement je n’ai pas pris le temps de chasser. » Il pencha la tête sur le côté tout en le fixant intensément, son verre toujours à la main. « Je donnerais cher pour le sang d’un mâle d’une 20aines d’année… Hmmm… j’en salive d’avance. » Comme toujours dans ses choix de proies. Il le vit alors tendre la main dans sa direction. « Viens ! » Tomas ne se fit pas prier. Il posa son verre sur la commode à côté et se leva. Il s’avança vers le lit et vint prendre son double dans les bras. Il le serra doucement, ne voulant pas le briser plus qu’il ne l’était déjà. « Tu m’as tellement manqué... » Il savait que son frère avait souffert et souffrirait pendant encore quelques jours. Il embrassa son cou. « J’ai fait ce que j’ai pu. » Il parlait de ses plaies. Il s’en voulait de ne pas avoir réussir à le retrouver avant. Il se sentait le pire frère du monde. Il n’avait pas été capable de le protéger. « Pardon… » Il se sentait obligé de s’excuser car il s’en voulait. Il s’en voulait à cause de sa vengeance envers ce hunter. Il n’aurait pas touché à la sœur de ce dernier, jamais il ne s’en serait autant pris à Billy. Enfin, peut-être qu’il l’aurait tout simplement tué en fait. Et ça, il ne voulait pas y penser. « Je te vengerai… Je le tuerai, je te le promets. » Et Jared souffrirait. Enormément. Il avait osé kidnapper Billy et le torture. Il ne pardonnerait jamais un tel acte. Son frère était son tout. On n’y touchait pas.

Il embrassa à nouveau son double dans le cou et présenta le sien au lèvres de l’androgyne. « Bois… » Il offrait son sang, à nouveau. Il voulait qu’il se remette encore plus vite. Il savait également qu’il mourrait de soif. Billy devait boire. Il le maintint contre lui. Il savait que la soif n’allait pas le faire hésiter une seule seconde. Et il sentit ses crocs s’enfoncer dans sa peau. Sa mâchoire se serra avec la légère douleur de la morsure. Il ferma les yeux et le laissa boire autant qu’il le voulait. Il n’y avait que sn jumeau qui avait le droit de l’affaiblir en buvant son sang. Il le sentit coller son corps au sien au maximum. Tomas le laissa boire, sentant son sang s’écouler le long de sa peau et entre les lèvres du brun. Ses doigts s’enfoncèrent légèrement dans le dos de son frère. Le gémissement de douleur qu’il poussa empêcha Tomas de continuer son geste. Mais ce dernier signifiait qu’il commençait à se sentir faible à mesure que Billy buvait son sang. Et Billy le comprit, stoppant sa morsure et léchant la plaie. A peine eut-il terminé que Tomas fondit sur les lèvres de son jumeau pour enfin l’embrasser. Sa langue se mêla à la sienne et au goût ferreux du sang, de son sang. Mais il adorait ça. Il sentait que Billy également. Il le poussa à s’allonger, surplombant son corps du sien. IL n’était pas en appui sur lui. Il se contentait de le recouvrir, se retenant sur ses avant-bras, comme pour le protéger. Il stoppa doucement le baiser et frôla une dernière fois ses lèvres en souriant légèrement. « Tu m’as manqué aussi. J’ai eu tellement peur de te perdre. A nouveau. » Il faisait bien évidemment référence à ce temps où ils étaient encore humains. Il s’allongea aux côtés du brun et le colla à lui, ses bras entourant son corps, ses doigts caressant sa peau encore meurtrie. Il sentait les quelques cicatrices sous la pulpe de ses doigts. Il n’aurait jamais du avoir à sentir ça. Il fixait droit devant lui, enfin rassuré de sentir son double contre lui. « J’veux plus que tu sois mis en danger. J’te vengerai. » Et il le ferait. « Maintenant repose-toi, t’en as encore besoin. J’te quitte pas… »



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MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptySam 17 Aoû - 20:03




Faible il l’était, comme un nouveau né humain. Vidé de toute force et assoiffé après 3 jours de diète imposée. Pourtant malgré sa faiblesse et sa position démunie, l’androgyne usa d’humour pour combattre l’humiliation cuisante jusqu’à inscrit dans sa chaire. Mais en tout cas voir son double présent à son réveil, il n’avait pas besoin de plus pour que sa colère et sa rancœur naissante, s’apaise quelques peu et qu’il ne s’énerve et ne s’agite pas encore au risque de se faire du mal.
Il questionna son double sur son temps de sommeil :

« Trop longtemps… »
Pauvre Tomas, il imaginait sans mal sa peur, lui-même ne supporterait pas de le voir comme ça. Le retour de Tomas et sa cicatrice sur le flanc… Impossible d’oublier ce moment noir. Il n’avait jamais autant désiré tuer le hunter que cette fois là.
Il avait faim… c’était atroce la brûlure dans sa gorge. Il questionna son double une nouvelle fois espérant un peu de sang frais après ses jours de régime by hunter :

« Pas grand-chose malheureusement je n’ai pas pris le temps de chasser. »
Billy  siffla de dépit et grimaça. Il imaginait déjà le met de choix mais… il devait se contenter d’imaginer, hélas. Un vampire ne meurt pas de soif, mais il s’affaiblit et la faim le peu le torturer pour l’éternité…. Et cette perspective ne l’enchantait en rien, surtout qu’il avait bien cru devoir subir ce genre de traitement quand il fut avec Jared. Il aurait très bien pu le laisser enfermer et sous alimenté pour toujours, la nuit des temps… souffrir et ne jamais mourir, cruel n’est ce pas ?
Il soupira mais sourit à son double et lui fit signe de s’approcher. Il voulait son frère avec lui,  son corps, son esprit le désiraient tant.
-«  Hm… dommage j’ai tellement faim. »
Il souleva un peu la couverture pour voir l’état de son corps et… il émit un râle de colère assourdit. Une chose que ne supportait pas Billy… qu’on abîme leurs corps. Ses cicatrices encore voyantes… il se doutait, les plus profondes, demeuraient apparente dans sa chaire pour toujours.

Il rabaissa la couverture, son frère étant allongé contre lui, sa bouche dans son cou, témoignant son affection.
« J’ai fait ce que j’ai pu.  Pardon… »
Billy posa sa main sur la nuque de son double et la caressa.
-«  T’excuse pas, tu as été parfait. » Il embrassa son front et respira son odeur familière. Leur sens olfactif tellement plus affûté.
-«  Mon merveilleux brother…. » Susurra rassurant, content et tendre d’être avec lui. Sa présence lui suffisait pour se sentir mieux.

« Je te vengerai… Je le tuerai, je te le promets. »
Il émit alors un grondement doux, un ronronnement de contentement. Il adorait entendre ses mots de sa bouche. Il désirait la mort du Hunter. Il avait osé toucher au corps de Tomas et maintenant le sien.
Il serra plus fortement son double contre lui et huma les yeux clos son effluve colérique et protectrice. Toute façon il se vengerait aussi, il avait déjà l’idée comment. Mais il lui faudrait monter un plan pour l’atteindre et le surprendre. Puis avant ça… Il tuerait ses complices dans le bar, ceux qui avaient osés l’empoisonner de verveine. Quitte à brûler le bar, ce n’était pas un problème.
Tomas présenta son cou et là… Billy frémit sentant ses crocs sensibles et sa langue épaisse et envieuse de sang.

« Bois… »

A défaut d’un  humain, Tomas proposait son sang, l’androgyne doucement agrippa mieux sa nuque, repoussa les cheveux qui couvrait la zone et il planta ses crocs dans sa chaire. Facilement tel un rasoir, les dents percèrent la peau et il se mit à sucer et boire. Le doux bruit de succion et de déglutition mêlé d’un léger  gémissement sourd de plaisir envahit la chambre. Il bu de profonde gorgée, prenant de quoi se remettre un peu plus sur pied. Il puisait un peu dans l’énergie vitale de son double mais usa de prudence et de sagesse, ne l’affaiblissant pas trop.

Il relâcha la gorge, la bouche pleine de sang et ouvrit la bouche ravi, laissant filer un soupir de bien être.
Les lèvres de son frère capturèrent les siennes et sa langue se faufila pour prendre le dessus et se servir dans un baiser profond et sanguinaire. Le petit plaisir de  Tomas. Il l’encercla de ses bras, caressa son dos, répondant, partageant ce sentiment de plaisir et de tendresse sauvage et sanguinaire.
L’androgyne lui confia qu’il lui avait tant manqué, après ce langoureux baiser, il n’avait pas d doute que c’était partagé, bien avant qu’il le dise clairement :

« Tu m’as manqué aussi. J’ai eu tellement peur de te perdre. A nouveau. »
Tomas l’étreignit, Billy fit de même posant même sa joue contre sa clavicule. Il demeura là savourant le câlin, sa présence et touché par ses mots.

-«  Je sais… je m’excuse de t’avoir autant inquiété… Il avait des complices, j’ai pourtant fait attention mais je reconnais qu’il a été très malin… » Il dessina des petits cercles invisibles du bout des doigts sous son tee.shirt au niveau des omoplates et des épaules.

« J’veux plus que tu sois mis en danger. J’te vengerai. Maintenant repose-toi, t’en as encore besoin. J’te quitte pas… »
Il ne répliqua pas de suite, il fronça juste les sourcils et serra un instant la mâchoire. S’il se mettait à tendre des pièges de plus en plus audacieux comme ça pour les surprendre… Il devait faire plus attention. Par contre il ne s’ôtait pas l’idée de l’humilier à son tour.
Il esquissa un sourire, fermant les yeux, s’assoupissant tout de doucement, peu à peu.
-« … Je vais brûler ce bar… torturer un par un ses maudits traites… S y a des vampires, je me ferais un plaisir de les laisser cramer au soleil… » Son sourire mauvais se fit plus marqué alors que son corps s’alourdissait et son esprit s’embrumait de sommeil.
-« ….et ce Hunter…. L’humilier… comme il faut… au plus profond… de sa chair… pour nous avoir…. Abîmé… » Et il marmonna encore un peu des rêves de vengeance bien cruelle, de retrouver sa force et l’idée d’un plan contre Jared pour au final s’endormir le visage et la bouche appuyé dans le cou de son double, ses bras reposant mollement contre le corps de son frère.
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Tom Kaulitz
Vampire Sadique
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« La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. Empty
MessageSujet: Re: « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy.   « La torture des autres est peu auprès de celle qu'on subit soi-même. » - Billy. EmptyVen 23 Aoû - 23:03

Tomas n’avait pas pris le temps de ramener une quelconque nourriture pour aider son frère. Il avait préféré le sauver plutôt que d’aller chercher un humain pour le nourrir. Il s’en voulait sur l’instant, en entendant son double lui demander à boire. Mais l’avoir vu dans cet état… Il n’avait pas supporté. Qui le pourrait. Son âme sœur dans un tel état… On préférait l’emmener, le ramener dans un endroit sûr et s’en occuper, en prendre soin. « Hm… dommage j’ai tellement faim. » Tomas se pinça les lèvres et se rapprocha de son jumeau quand ce dernier le lui demanda. Il s’en voulait réellement de n’avoir rien préparé pour son réveil. Il n’avait pu se résoudre à le laisser seul dans ce lit chaque minute qui passait sans qu’il ait ouvert un œil. Il se rapprocha et se coucha à ses côtés alors qu’il souleva la couverture et râlait en découvrant les cicatrices encore visibles sur son corps. L’ainé s’excusa. Il s’en voulait de ne pas avoir réussi à mieux le protéger. « T’excuse pas, tu as été parfait. Mon merveilleux brother…. » Il nicha un peu plus son visage dans son cou, appréciant redécouvrir son odeur. Ses doigts caressaient doucement sa peau encore meurtrie. Il avait osé toucher son petit frère et le blesser. Il se vengerait. Il l’indiqua à Billy. Il ne laisserait pas Jared s’en sortir de cette façon. Il s’occuperait de sa sœur et de lui. Il réussirait à le tuer, il le savait. Il ne supporterait pas le savoir en vie après ce qu’il avait osé faire à Billy. L’enlever, le torturer pour finalement le relâcher car il ne pouvait pas le tuer sinon sa sœur mourrait… Il sentit la satisfaction de son jumeau quand il prononça ces mots quand ce dernier le serra dans ses bras.

Tomas émit une proposition. Il demanda à Billy de boire son sang. Ce n’était pas la première fois qu’il lui offrait son sang et certainement pas la dernière. De plus, il adorait tellement sentir ses crocs s’enfoncer dans sa peau et son double aspirer le peu de vie qui restait en lui. Billy ne se fit pas prier. Il s’installa comme il fallait, empoignant la nuque de l’ainé et plantant ses dents dans sa peau. Tomas laissa échapper un gémissement, ses doigts s’enfonçant légèrement dans la peau de son jumeau, faisant tout de même attention de ne pas lui faire mal. Il savait que son sang aurait de meilleures vertus pour le soigner. Billy arrêta de s’abreuver au bout de quelques grandes et longues gorgées. Tomas ne lui laissa pas le temps de bien reprendre son souffle qu’il l’embrassa aussitôt, sa langue se mêlant à la sienne et son propre sang. Il adorait ce genre d’échange. Il le faisait toujours avec son double lorsqu’ils faisaient l’amour. Un baiser sanglant comme il l’aimait. Après cet échange, il ne put se retenir de dire à son frère qu’il avait eu peur de définitivement le perdre. Ils ne s’étaient jamais quittés depuis cette fameuse nuit ayant changée le tournant de leur vie. « Je sais… je m’excuse de t’avoir autant inquiété… Il avait des complices, j’ai pourtant fait attention mais je reconnais qu’il a été très malin… » Tomas gronda légèrement en l’entendant. Il ne supportait pas reconnaitre que ce hunter avait réussi quelque-chose. « Il ne le sera plus bien longtemps. » Il en était certain. Il s’évertuerait à lui faire payer ce qu’il venait de faire.

Par la suite, il lui proposa de se rendormir. Il avait besoin de se reposer pour récupérer et se remettre de toutes ses blessures. Il ne le quitterait pas. Il ne quitterait pas l’appartement pendant son sommeil. « … Je vais brûler ce bar… torturer un par un ses maudits traites… S y a des vampires, je me ferais un plaisir de les laisser cramer au soleil… et ce Hunter…. L’humilier… comme il faut… au plus profond… de sa chair… pour nous avoir…. Abîmé… » Tomas ne dit rien, se contentant de masser la nuque de son double puis de glisser sa main dans son dos. Il ne voulait plus que Billy soit mis en danger mais il se doutait que son frère allait faire en sorte de se venger. Et il ne supportait pas cette idée. Il ne voulait plus voir son petit frère mal au point, blessé, presque mort. Il ne le voulait plus depuis cette fameuse nuit. Il déposa un baiser sur le front de Billy alors que ce dernier s’endormait à nouveau pour récupérer. « Fais quand même attention… » Il espérait qu’il lui parlerait avant de tenter quoi que ce soit.



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