Je reviens retrouver ta peau et ce parfum qu'elle me laisse [PV Samuel]

Je reviens retrouver ta peau et ce parfum qu'elle me laisse

Le soleil se levait sur New york, apportant lumière et l’espoir d’un moment de répit et de quiétude pour ses habitants humains… Oui la journée la menace “vampire” s’accordait une trêve. Ses créatures au levé du jour, disparaissaient et se terraient à l’abri de ses rayons mortels jusqu’au prochain crépuscule. Le jour qu’il était bon d’être humain… sauf pour quelques uns… ceux qui avaient moins de chance… ceux qui étaient devenu l’un de leur jouet… Maltraité pour certains à plus ou long termes. Servant de défouloir sexuel et du besoin primaire de sang pour ses monstres de la nuit au physique avantageux et ravageur. Un calvaire pour ses pauvres victimes humaines… Leurs destins terminaient souvent de la même manière … l’épuisement, la lassitude de leur bourreau et la mort.

Alors à l’aube, alors que la lumière dorée enveloppe la grande city, dans un duplex, très haut perché surplombant Manhattan, que des rideaux de fer s’abaissèrent automatiquement régler  sur l’activité solaire, plongèrent le luxueux appartement dans une luminosité artificielle des lampes coupant l’obscurité la plus total avec ses rideaux opaques, un de ses vampires s’aventura dans un escalier menant à un logement privé juste au dessus de celui qu’il occupait avec son frère jumeaux. Il s’approcha de la porte et d’un geste de la main fluide, l’ouvrit et pénétra dans un petit logement confortable, une sorte de suite qui elle aussi était plongé dans cette semi-obscurité et cette légère clarté qu’offrait les magnifiques éclairages et lustres qui ornait la suite.
Billy referma doucement la porte et inspecta ce petit salon confortable avec tout à disposition, la télé, les chaînes sat, une chaîne hifi dernière cri. Il y avait même des appareils sportifs et de musculation pour satisfaire son occupant. D’ailleurs c’st lui que chercha du regard Billy. Son regard félin s’arrêta sur lui, justement il venait de terminer une séance, portant un bas de jogging gris léger, fin et son corps, son torse humide de sueur après l’effort dont-il pouvait apprécier amplement sa musculature fine, agréable, subtile.
L vampire s’approcha doucement et c’est quasi silencieux qu’il vint derrière lui et qu’il posa ses mains sur ses omoplates parfaites bien que poisseuse par la sueur.

-«  Bonsoir Samuel, comment va mon favori aujourd’hui ? » Il se pencha doucement pour que son profil et son regard chocolat puisse admirer ce visage, ce cou, cet humain tant à son goût qu’il lui donnait si soif, si faim, qu’il trouvait si désirable.  Il esquissa un sourire dévoilant sa dentition étincelante et redoutable. De son index,  il redessina la courbe de sa nuque, et caressa du plat de sa main ses épaules, remonta sur la nuque et vint emmêler légèrement ses cheveux humides.
-« As-tu besoin de quelques choses ? As-tu faim ?... Tu sais que je peux tout te procurer…  Tu m’es si précieux mon cher Samuel. » Tout doucement il vint caresser de ses lèvres sa joue, murmura ses mots dans son oreille,  il sourit délicieusement et d’un mouvement léger et fluide, il vint se placer devant lui appréciant totalement l’intégralité de la vue.
Samuel était magnifique, le genre humain dont Billy était friand. Il était son coup de cœur et quand il n’était pas avec son frère, il venait le voir et passait du « bon temps » avec lui. Mais il devait espacer ses entrevues, le temps que la fragilité humaine se remette de son grand appétit de sang et de sexe.

Il plaça sa main sur son torse, caressant ses muscles, ses abdos… C’était beau… terriblement  alléchant.
-«  Aujourd’hui je passe mon moment de repos avec toi. Je vais faire monter ton repas, tu vas bien boire et manger et après… » Sa main se cala au niveau de sa joue et il frôla de son haleine légère celle de son favori, souriant charmant à son beau jouet.

-« … On s’amusera un peu ensemble ♥ » Puis il se décala d’un seul mouvement fluide et doux, rompant tout contact et détournant le visage pour jeter un regard à cette suite qui était les appartements de son adorable et beau humain. -«  Va prendre ta douche, je m’occupe du reste. » Il le congédia vers la salle de bain privé qui équipait cette belle suite et puis tira sur décocha le téléphone intérieur pour faire montrer par son personnel fidèle, un vrai chariot repas afin que le beau sportif puisse reprendre des forces avant d’en perdre une bonne partie de la nuit.
Il raccrocha et dégaina son paquet de cigarette, s’alluma une et agrippa le cendrier en verre bleuté. Il s’avança dans le salon de la suite et se posa d’un air nonchalant dans le canapé crème, plaçant le cendrier sur son ventre et posant ses jambes en travers de l’accoudoir. Il fumait tranquillement, d’un gestuel fin et gracieux en attendant que Sam ai fini de se rafraîchir dans la luxueuse pièce d’eau.
Il avait hâte de pouvoir se distraire joliment avec son favori. Il l’appréciât grandement, faisait en sorte qu’il ne manque de rien, qu’il soit bien en forme.
Billy s’amusa à jouer avec la télécommande de l’écran plasma pour mater certaines chaînes divertissantes ou non. Et puis on toqua à la porte. Billy coupa la télé, se leva aussi vite et agile qu’une panthère pour ouvrir et prendre le chariot repas qu’il fut installé au centre du salon.
Pour lui, il avait demandé une bouteille de vodka la plus forte. Il voulait profiter et s’amuser avec Samuel, l’alcool l’empêcherait d’aller trop loin dans la gourmandise. Il calmerait sa soif animal et éviterait ainsi de ponctionner trop de sang vital pour son cher favori.
Il écrasa son mégot et ouvrit la bouteille se servant avec délicatesse, un bon verre de vodka bien tassé, sans rien de plus. La plus pure pour être sûr de bien traiter son protégé.
L’eau ne coula plus dans l’autre pièce, doucement Billy pivota sur ses talons et fit un sourire engageant son verre à la main.

-«  Le diner est servi Sam, alors bon appétit ! » Il leva son verre et s’installa sur la chaise en face de la table. Buvant son verre il le dévorait du regard, s’amusant et appréciant de le voir vivre, manger, être si attirant et tout ça que pour lui.

Il le trouvait si mignon, Billy oui était de plaisante humeur, encore plus en voyant son jouet si docile et magnifique. Il l’envoya se doucher, le dîner fut apporter et quand il revint prendre place, Billy pu à loisir en buvant son alcool, savourer la vue et l’odeur… Il sentait terriblement bon, comme un vin délicat et savoureux. Un bouquet qui lui mettait l’eau à la bouche. Il nota avec plaisir qu’il avait mit des habits simple à enlever. Il apprécia le haut, un marcelle noir découvrant ses muscles, ses épaules, sa clavicule, soulignant son buste taillé en V, magnifique vraiment.

Son protégé avait demandé juste avant de prendre sa douche s’il allait bien et comme il le sentait un peu nerveux face à lui, adorable chose inquiète, l’androgyne alors que Samuel finissait son repas, décida de l’aider à se détendre en discutant avec lui.
-«  Tu es si mignon de me demander comment je vais mon cher Sam, ma foi je suis d’excellente humeur aujourd’hui, comme tu peux voir. » Il leva son verre, sourit de façon appuyé et bu une gorgée.
Il prit son temps, savoura la boisson calmant sa soif et se lécha la lèvre penchant la tête et dévorant du regard son visage juvénile, doux, un pu craintif mais avec apparemment une légère fascination.
-«  Venir te voir y est pour beaucoup et puis cette nuit les affaires furent excellentes, alors je me sens plutôt content. » Il se cala dans le fond du dossier, s’amusant à faire danser l’alcool dans son verre, doucement dans des va et vient rotatif.

Samuel avait fini de manger et il attendait, comme toujours un peu tendu pour la suite. Le début semblait toujours autant l’inquiété alors qu’il essayait toujours de le mettre dans une charmante ambiance.
Alors Billy posa son verre, doucement se leva, s’approcha de son corps gracile et se planta devant lui de toute sa hauteur.
-« Je te sens si tendu Samuel… Tu as toujours peur de moi depuis le temps qu’on s’amuse toi et moi ? » Il caressa de sa main sa joue et pencha un peu la tête à nouveau en souriant. «  Cher Samuel, rien de fâcheux ne va t’arriver, je m’y engage, tu m’es indispensable tu le sais non ? » Il étira son sourire charmant malgré ses crocs étincelants.
Puis tout doucement il s’installa à califourchon sur ses genoux, collant délicatement son torse contre le sien, plaçant délicieusement ses mains sur sa nuque la caressant, puis ses épaules.

-«  Ne soit pas si crispé… Détend toi… » Il massa ses épaules et vint doucement caresser de ses lèvres les siennes, fermant à moitié les yeux.
Ses prunelles félines plongèrent dans les siennes, l’invitant à se détendre et à s’abandonner à sa compagnie, à sa voix douce, à son touché savoureux. Il glissa sa bouche dans son cou, lécha délicatement sa peau et ronronna contre sa peau.
-«  J’aime ton odeur…. Hmmm c’que tu sens bon…Apprécie-tu mes caresses ? Laisse toi aller tout va bien se passer… Je ne te ferais que peu de mal… Une morsure par-ci… par là… Un peu de sang… » Il effleura de ses dents sa jugulaire, mais ne mordit pas encore, il jouait, savourait. Il continua de sa voix douce, presque dans un murmure : « Juste un peu… et après… Hm après… » Il étira son sourire carnassier, un brin pervers. «  Après on s’unira… Ca sera bon… Je jouirais en toi… Et je te ferais connaître encore du plaisir… » Il remonta sa bouche avide, frôlant sa mâchoire et de deux doigts coinça le menton pour planter ses yeux dans les siens.
« … Qu’est ce que tu en pense ? As-tu envie de moi ? »Il adorait jouer avec sa volonté, il adorait le voir accepté tout ça de lui-même. C’était son petit plaisir, user de son charme et de la faiblesse de l’esprit et du corps des humains pour accepter avec soumission total de s’offrir à lui sang et sexe.
«  Dit moi si tu aime ma compagnie mon magnifique Samuel… Car moi j’adore te goûter de toutes les façons possibles… Tu es mon petit bijou… »
Bouche proche de sa bouche, il attendait juste de voir le fruit de son charme agir. Il aimait déclencher chez lui des envies, du désir. Que ses mains le touche, lui demande plus. Que sa bouche et son regard l’incite à le combler. Samuel était son petit plaisir, son petit trésor, il était fort plaisant de l’utiliser.

A califourchon sur lui, Billy le sentait comme souvent au début quand il venait le voir, totalement crispé, effrayé, mal à l’aise. Mais il était juste une question de minutes, de temps pour arranger ça et amené ce bel humain à réagir, à l’excité, à lui donner envie aussi. Billy excellait dans l’art de chauffer les esprits et de faire monter le désir chez l’autre, encore plus quand c’était un humain et un humain à son goût. Il lui avait tapé dans l’œil dés l’instant où il l’avait vu un soir au crépuscule. Il avait de suite mis en œuvre un plan pour l’avoir sous son emprise et depuis qu’il le détenait… Il adorait venir le voir régulièrement, mais pas trop non plus pour que cette mortelle créature puisse se remettre en état afin de supporter sa prochaine visite. Ne jamais abuser des bonnes choses était une règle importante et puis… oui et puis Tomas n’apprécierait pas que Billy s’occupe plus de Samuel que son jumeau. La jalousie était aussi très présente entre les frères. Billy aussi péterait un câble si Tomas s’occupait plus de Phoenix que de lui.
Mais voilà Samuel cette fragilité humaine, cette adoration qu’il arrivait à déclencher dans son regard, lui plaisait tellement, il ne se lassait pas de jouer avec lui, de le plier et le soumettre à lui. Il le trouvait si mignon, son sang était si bon, son corps aussi…
Billy adorait coucher avec, qu’il soit celui qui le prend comme se faire prendre par lui.
Mais comme toujours au début, il fallait le mettre en condition et le séduire. Il était rare que Samuel dés son arrivé lui saute dessus et lui exprime un tel désir… Peut être qu’un jour, qui sait ? L’idée ne lui déplairait pas de sentir l’humain encore plus désireux de coucher avec lui, autant dire que le vampire aimait plaire à l’autre, sentir son pouvoir de séduction agir et rendre fou son partenaire. Il était assez narcissique sur les bords, il mettait beaucoup d’importance dans sa beauté intemporelle pour ça. Bref pour le moment il voulait apaiser les craintes de son favori, l’amené à succomber à lui. Pour le moment il le sentait hésitant et crispé bien qu’il se laisse faire par son « maître »


« Heu… moi aussi … Non, c’est juste que… rien. »
Même ses réponses trahissaient donc sa peur première… Alors Billy caressant, le touchant délicieusement lui fit comprendre qu’il n’avait pas à craindre pour sa vie. Il ne désirait pas le tuer, ho non… pas Samuel, il lui était trop précieux.

« Pour l’instant… »

Billy plongea son regard de chat dans le sien, sourit doucement dévoilant ses canines étincelantes et émit un petit rire en redessinant son nez et sa mâchoire du bout des doigts.

-« Pour l’instant oui, mais la mort n’est pas forcément la seule possibilité finale pour toi… qui sait deux autres options peuvent s’offrir à toi… » Il n’en dit pas plus, le laissant sciemment dans l’interrogation. Car après tout si Sam était un bon humain pour son maître, Billy pouvait très bien se montrer clément par la suite, après il y avait différent degré de clémence avec lui.
-« mais nous sommes encore loin de tout ça mon cher Sam, je suis loin d’être lassé de toi, tu dois le sentir combien je te désir hm ? » Il continuait à le chauffer, il lui donna aussi le doux programme de sa visite. Il s’occuperait de lui jusqu’au crépuscule, se délectant de son sang mais aussi satisfaisant une envie brûlante de s’unir à lui. Et avec ses mots si chaud, sa bouche léchant, effleurant sa peau fine et parfumé, il senti peu à peu le corps de l’humain frémir, réagir, un doux parfum de désir monta et une autre chose se manifesta bien sous son bassin.

Il lui demanda pourtant s’il avait envie de lui, bien qu’il n’y ait aucun doute vu qu’il le sentait bander. Il avait encore réussi à le mettre dans tous ses états. La réponse arriva de la plus agréable des manières qui fit gémir et sourire dans le profond et avide baiser que lui offrit Samuel. Il adorait tellement quand il se montrait entreprenant. Sa façon de lui agripper le visage, de coller ses lèvres gourmandes et chaudes. Ses mains venant glisser sur ses reins, caresser son corps. Le vampire agrippa ses cheveux chataîns si soyeux, serra ses mèches sans non plus le blesser et répondit tout autant avec avidité et fougue à ce plaisant roulage de pelle. Il ronronna et écrasa son souffle contre le sien, les yeux clos, sentant l’appétits monter, un appétit vorace mais aussi charnel.

Un instant cette bouche moelleuse humaine s’écarta et sa voix haletante, douce fit sourire l’androgyne :

« oui »
Billy savoura ce regard excité et sombre que lui renvoyait Samuel, son sourire d’envie… Hm et il accueillit avec autant de plaisir la deuxième offensive buccale. Il embrassait divinement bien aussi.
Billy glissa alors ses mains sous le haut de Sam, caressant ce corps chaud et musclé… Il adorait redessiner de ses doigts ses muscles, sentir sa puissance viril. Il haleta et dévia sa bouche pour venir sucer et lécher son cou. Là il avait terriblement envie de le mordre, de sucer son sang excité d’envie sexuelle. Il frémit et pressa sa bouche contre sa jugulaire palpitante.

-« J’ai tellement envie de toi… et un peu de ton sang… » Gémit-il fasciné par l’odeur épicé et forte qu’il dégageait.
Il recula juste un peu pour avec un sourire amusé, agripper le bas du t.shirt et hop le retirer et le balancer dans la pièce. Il le voulait déjà torse nu sous ses yeux et le spectacle lui fut toujours plaisant. Samuel pouvait voir le plaisir et l’envie dans le regard félin du vampire. Il contempla son corps, son buste, son visage et caressa toujours si sensuellement son torse, son ventre ferme.
-« Tu es beau… » Il se pencha pour venir lécher et sucer les tétons du jeune homme, glissant ses mains sur ses reins, caressant à la limite de l’élastique du bas. Il suça, mordilla les tétons pour mettre son amant humain en transe. Il voulait le faire décoller avant de puiser un peu de sang. Il senti ses boutons de chair durcir sous ses attentions. Il lécha tendrement son torse, traçant des sillons de salive sur sa peau et il remonta peu à peu vers sa clavicule.
-« … Tu sens si bon… » Chuchota-t-il fébrile contre son cou et pour l’aider à supporter à être mordu, il glissa sa main sur le ventre de son amant, la plongea sous l’élastique du jogging, l’aventura sous celui du boxer pour directement et doucement caresser son sexe durci, doux, chaud et humide. Juste caresser, juste le mettre en transe pas le satisfaire encore mais le rendre fou de lui afin de pouvoir boire son sang avant de passer à l’acte pleinement sexuelle.
Il caressa donc habilement et doucement sa virilité et sa bouche s’ouvrit, il dévoila ses canines redoutables pour les enfoncer dans sa peau fine et tendre. Il planta doucement ses dents, troua lentement sa peau pour faire couler le sang et boire avidement.
Agripper à sa gorge, il buvait en ronronnant de plaisir, le sang de Samuel était d’une saveur étonnante, il lui procurait une jouissance presque animal et il du se faire violence pour ne pas en boire trop. Il suça encore un peu et d’un mouvement plus brusque il retira sa bouche pleine de sang. Il se lécha les lèvres, lâchant un gémissement de plaisir. Il lécha juste la plaie qu’il avait faite pour l’aider à mieux cicatrisé par la suite. Puis il s’essuya un peu le menton se léchant les doigts, fixant son amant dans les yeux.
Il avait fait en sorte que Samuel supporte un peu mieux la morsure en lui donnant un peu de plaisir avec sa main toujours dans son boxer.

Il appuya juste sa bouche contre la sienne et souffla doucement dans des mots chauds et sensuels :
-« Désolé si je t’ai fait un peu mal… J’espère que c’était supportable… » Il esquissa un petit sourire, plongeant son regard profond, sombre, chocolaté dans le sien, le masturbant un peu plus pour l’excité davantage si c’était possible.
-« … Tu as si bon goût… Vraiment délicieux… Et j’ai envie de toi…On sera plus à l’aise sur le lit. » Il se leva de sa position à cheval sur son bassin, il retira sa main du boxer de son amant et tendit sa main pour l’inviter à l’agripper et venir avec lui dans le grand et confortable lit où ils avaient des quantités de fois coucher ensemble.

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Son regard clair, ses cheveux au reflet un peu doré, cette peau douce, chaude, son parfum délicieux, tout chez lui excitait le vampire. Il aimait cette pointe d’innocence, son regard parfois effrayé ou fasciné, sa voix jeune et velouté et puis la saveur de son sang. Comment pourrait-il déjà en avoir assez de lui ? Ho non… la lassitude n’était pas encore là.
Il adorait voir son regard clair s’assombrir de désir, l’odeur plus épicé de sa peau sous la monté d’endorphine. Cet humain était beau, il l’avait choisi pour ça, un vrai coup de cœur de Billy. Et au fil de ses manipulations, de ses visites, de cette séquestration dorée, il l’avait façonné de la plus plaisante façon. Il était devenu le favori parfait, entreprenant, réagissant bien à ses stimuli sexuels.
Il le toucha pour le détendre afin de boire un peu son sang, apaiser un peu sa soif primaire et il mettait un soin particulier de faire ça avec prévenance. Il fallait qu’a chaque fois ce soit supportable puis bon, pas question qu’il souffre et qu’il le craigne. Il voulait à chaque fois le faire succomber à lui, il adorait le mettre dans un état d’envie et d’adoration. La peur et la crainte non, qu’il le sente frémir contre lui, que son parfum se rehausse, se fasse sauvage et attractif. Il prenait soin de l’humain, être sensible et fragile pour en tirer le meilleur de ses moments intimes.
Billy savoura ses gorgées de sang chaud, un sentiment de plénitude l’envahit. Il ronronna presque sous l’excitation que déclenchait son goût puissant sur sa langue et dans sa gorge avide et assoiffé.
Le sang humain… Un met puissant… vitale… attractif, même s’il adorait boire aussi le sang de son Tomas son jumeau… Un sang comme celui de Samuel, c’était indescriptible l’effet sur son corps, son esprit, comme du bon vin, un cru remarquable pour un sommelier.

Touchant son membre pour qu’il se soumette à sa gourmandise, il lécha donc sa peau pour favoriser la cicatrisation de la plaie puis son regard vint capter celui de Samuel et s’enquit s’il l’avait fait mal ou non. Il lui avait ponctué du sang, du fluide vital, plantant ses crocs coupant comme des lames de rasoirs dans sa peau sensible. Mais apparemment il maitrisait la technique pour que cela soit ni trop douloureux, ni trop traumatisant pour le jeune châtain. Il le vit sourire et sa bouche vint doucement smacker la sienne.


« Non, ne t’inquiète pas. Tu sais quoi faire pour me distraire. »

Billy esquissa à son tour un sourire amusé et plaisant, voilà se qu’il voulait entendre et obtenir de lui, l’envie, l’acceptation et la soumission. Il pouvait se félicité d’avoir fait du bon travail sur cet humain qui au départ n’avait jamais connu de relations homosexuelles et évidement n’appréciait pas l’idée d’être le « jouet » d’un vampire. Maintenant c’était tout le contraire, il se donnait au plaisir du sexe avec lui et il offrait son sang à la gourmandise de son maître. Samuel était plus que parfait et Billy appréciait venir le voir, lui donnait aussi plus de liberté et de confort depuis quelques temps.
La soif de Billy apaisé, autre chose était à contenter et à l’un comme l’autre vu la grosseur et la plaisante dureté du sexe de l’humain. Billy s’échappa de son assise, du bassin de son favori, se leva et présenta sa main en proposant de continuer tout ça au lit. Ne touchant plus l’espace de quelques minutes Samuel, il le senti un peu frustré, normal sa main mutine avait quitté son boxer lui procurant délicatement du bien sans le satisfaire pleinement. Il lui suffisait juste de se lever, de venir et une fois au lit il aurait droit aux attentions les plus poussées du vampire.
Billy sourit en le voyant se redresser, choper sa main et se presser devant lui pour dans un geste affectueux et tendre lui caresser le visage, tellement mignon cette tendresse humaine pour son redoutable prédateur normalement.
Une nouvelle fois Samuel fut entreprenant et ce ne fut pas pour déplaire au vampire bien au contraire. Il adorait le sentir si désireux de lui encore une fois. Cette bouche moelleuse s’écrasant sur la sienne, sa langue s’introduisant dans sa bouche, jouant avec la sienne et qu’il l’entraine, le pousse vers la chambre, Billy répondit avec ferveur au baiser langoureux et passionné, il lui laissa un peu les rênes. La porte fut poussée et claqua sans préoccuper les deux mâles, leurs langues dansant l’une contre l’autre, leurs corps étroitement collés, si affamés et excités. Puis Samuel coupa le baiser pour agripper le haut du vampire et lui ôter avec son aide évidement. L’androgyne buveur de sang leva les bras et il se laissa avec complaisance et grand amusement se faire un peu dénuder. Ce haut tomba sans bruit sur le sol, laissant tous deux torses nus, deux mâles magnifiques totalement en ruts dans cette chambre qui serait bientôt le théâtre de leurs ébats. Le châtain agrippa les passants de l’étroits jeans noirs du vampire pour l’attirer, le coller et à nouveau choper ses lèvres avec passion. Billy étouffa un soupir, un grognement doux glissant ses mains dans la chute douce et excitante de ses reins. Il savourait le contact, l’échange, la douceur chaude de ses lèvres sur les siennes, sa langue avide et mutine s’enroulant avec la sienne, c’était bon, enivrant. Il passa ses mains sur le galbe de son cul qu’il appréciait, bientôt il le possèderait ce petit cul ferme, bientôt il le pilonnerait et le ferait cirer de plaisir, il avait hâte de sentir son étroitesse et sa douceur. Il n’avait que peu d’occasion d’être le dominant, avec Tomas impossible d’espérer de le pénétrer, par contre avec Sam… De temps en temps il pouvait savourer la sensation grisante, chaude et si serré.
Tout doucement écrasant leurs souffles excités l’un contre l’autre, Sam recula jusqu’au grand lit luxueux à la couette douce et chaude. Il entraina son amant vampire avec lui et tous deux tombèrent sur le matelas accueillant et moelleux, épousant le choc de leurs deux corps, laissant ses deux là se livrer à l’envie bouillante.
La bouche de Samuel coula contre sa gorge et Billy ronronna en levant le menton de plaisir, mordillant un peu sa lèvre, caressant sa joue, frottant son bassin excité contre celui tout autant avide de l’humain. Il adorait sentir sa bouche là, il adorait l’idée qu’un humain tente aussi de le vampiriser. Ses mains glissantes sur son corps, il en frémit, le côté animal s’éveillant d’autant plus. Il voulait le prendre, lui retirer ses fringues et s’enfoncer en lui à fond pour le coller contre le matelas et y aller profond et fort. Cette soif de sexe le faisait se tendre chaque muscle, comme une corde de guitare. Il posa un regard avide, ses prunelles si sombres animées de ce désir insatiable de baiser avec lui. Il appliqua ses doigts sur ses lèvres humides et délicieusement rosés pleines de vie et de sang.

« Tu vas prendre cher mon cher Sam. » Ronronna-t-il lui promettant donc de la passion. Il étira un sourire plus que pervers et affamé, puis laissa l’humain doucement s’échapper pour se déshabiller un peu plus sous ses yeux gourmands.
Le vor s’allonger et s’offrir les jambes écartées, autant dire que l’éclat de ses prunelles se firent plus intense. L’image était attrayante, Samuel était un bon favori, monté comme un dieu, un corps de rêve et s’offrant qu’à lui ? Il feula de plaisir et mata clairement ce boxer déformé par l’érection, un sexe pulsant sous le fin tissu et le gland suintant d’envie tâchant d’humidité le sous vêtement. Son parfum… Il huma l’air… Délicieux… L’envie de sexe embaumait ce corps, impossible pour lui de ne pas le « dévorer ». Billy avec grâce et fluidité, comme un pro du strip tease, déboucla sa lourde ceinture, se redressa pour retirer sans mal pourtant l’étroit pantalon qui cintrait aussi bien ses longues jambes et son bassin fin. Il n’hésita pas un instant pour tout retirer, jusqu’au boxer dévoilant sans gêne l’ampleur de son anatomie. Un corps svelte, laiteux presque parfait, car oui depuis sa séquestration malheureuse avec le hunter Jared, il avait maintenant à déplorer quelques cicatrices du à ses tortures. Il avait mit du temps à dépasser un sentiment cuisant d’humiliation et de colère en mettant à jour ses marques, légères certes mais disgracieuses quand même à son goût. Il acceptait maintenant qu’on les voit et qu’on puisse y toucher, il avait dépassé tout ça car il mijotait sa petite vengeance perso vis-à-vis du Hunter.

Là tel un félin, une fois nu, il s’approcha, se glissa léger à quatre pattes jusqu’à venir entre ses cuisses ouvertes, posant une main sur le boxer humide et déformé. Il caressa le sexe durci et chaud en venant glisser sa bouche et sa langue à l’intérieur de l’une de ses cuisses. Il se mit à lécher sa peau, l’odeur du sang, du sexe, hmmm… il mordilla sans planter ses crocs, non il prendrait un peu de sang un peu plus tard, pas de suite.
Tranquillement il agrippa à deux mains l’élastique du sous vêtement et fluidemment il le fit partir, glisser sur ses jambes relevés jusqu’à le balancer dans la chambre sans s’en préoccuper. Samuel était à son tour nu et il vint lécher l’aine, humer sa pilosité douce autour de son sexe en érection. Il caressa de ses doigts l’ample chaude et rigide de l’engin.
Il souffla sur son sexe de son haleine avide et vint lécher son membre, l’exciter, le goûter. Il suça son gland, joua avec la fente, faisant glisser son piercing sur sa peau sensible. Il relâcha un peu sa gâterie pour se sucer les doigts avec avidités et érotisme. Pendant cette opération il planta un regard sensuel sur celui de son amant qui l’observait joué avec lui avec douceur. Il humidifia bien de salive et ensuite glissa un doigt vers l’entrée pour l’y enfoncer et le préparer au mieux. Pénétrant, jouant, fouillant l’orifice, il reprit en bouche le membre pratiquant une légère fellation pour le faire succomber encore plus, l’entendre gémir, sentir son plaisir monter mais juste un peu… Ho oui pas question d’orgasme avant qu’il ne soit en lui et après l’avoir bien pilonné. Il suça, pressa son sexe dans sa bouche, glissant un second doigts pour étirer au mieux ses chairs.
Il fit des allés et venu de plus profond, cherchant le point qu’il aimait toucher en lui, faisant monter délicieusement l’ampleur de ses cris. Il englouti ses testicules, les léchas, les fit doucement rouler dans sa bouche gourmande et enfin il cessa tout. Il retira ses doigts, retira sa bouche et se coula entre ses cuisses qu’il écarta un peu plus. Son regard félin et fier se planta dans celui soumis et trouble de plaisir de son favori. Billy tout doucement remonta sur ce corps, le couvrit, ramenant son visage proche du sien. Appuyé sur une main, l’autre guida son engin qu’il frotta contre le sexe tendu de Samuel. Il plongea ses prunelles prédatrices dans les siennes et étira un sourire féroce en venant juste pressé son gland contre l’orifice.

« Mord moi de toute tes forces et je te pénètre ! » Ordonna-t-il avec ce sourire carnassier fortement amusé de pousser Sam à planter ses dents dans son cou, de l’insister à jouer au vampire avec lui. Billy adorait la sensation d’une morsure pendant qu’il faisait l’amour. Une fois qu’il sentirait cette bouche s’agripper à lui, ses dents pincer à sang sa peau, il s’enfoncerait en lui et le posséderait avec tous ses instincts les plus forts et primaires possibles, Sam était sien, son jouet, son petit trésor et il allait l’honoré de toutes les sensations possibles et satisfaire son propre désir avec lui.

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Il était préparé, Billy n’avait plus qu’à pousser son gland à l’intérieur, Samuel n’attendait que ça, ne désirait que ça, s’unir à lui cette journée, se fondre avec lui dans le plaisir sexuelle, se perdre en liant son corps et son esprit avec le vampire. Mais Billy réclamait une dernière chose, un brin pervers et sado maso, il adorait la sensation de souffrance dans l’acte, il voulait que Sam le morde, juste planter ses dents de toutes ses forces dans sa gorge tendre. Il ne lui avait jamais encore demandé ça, une pulsion qu’il avait et dont il lu la surprise dans le regard de son favori. Oui étonnant qu’un vampire exige ça d’un humain. Une petite lubie perverse de son maître qui étira un sourire engageant et rassurant.
Le regard de Samuel supplia au sexe mais non pas avant qu’il le morde de toute sa hargne, Billy ne céderait pas. Alors il n’avait pas d’autre choix qu’obéir et c’est ce qu’il fit faisant gémir de plaisir le buveur de sang. Basculant sur le dos, laissant les rênes un peu au favori, il sourit et se soumis à sa bouche et à sa langue, venant caresser son visage puis son cou. Billy l’encouragea de caresse, se laissant faire, soupirant d’envie, encourageant de mot presque tendre, chuchotant le prénom de son humain favori. Il frémissait d’envie de sentir ses dents choper sa peau fine, presser, tenter de transpercer son épiderme et quand il le fit, Billy haleta et gémis ouvrant sa bouche dévoilant ses crocs redoutable. Il feula de plaisir, ronronnant ensuite en griffant doucement ce dos chaud, doux et tendre, si vivant, si humain. Samuel ne pouvait boire son sang, il n’était qu’humain, mais juste la sensation l’excita et lui donna amplement envie de le prendre fort sous lui.
Effrontément, Samuel couché sur lui, planta ensuite son regard doux et tendre dans le sien. Et il eu une remarque qui fit rire doucement le vampire, le trouvant très mignon :

« Maintenant que tu as eu ce que tu voulais, prends moi, parce que si tu ne me prends pas tout de suite je te jure que ça va mal aller pour ton beau petit cul de vampire. »
Billy émit un rire, dévoilant toujours sa dentition redoutable, plaquant sa paume contre sa joue douce et chaude.
-« Non pas cette fois mon cher Sam, tu n’auras pas mon petit cul de vampire. » Samuel chopa ses lèvres, le vampire enroula ses bras autour de ses épaules et de sa nuque, profitant de cette manifestation de tendresse pour faire un roulé boulé sur le lit et renverser encore une fois la position du dominant et du dominé. Sans casser le baiser, le vampire écarta d’une main un peu plus la cuisse de l’humain, se coula entre et contre lui. Il agrippa son engin et le dirigea contre l’orifice offert. Il cassa le baiser, laissant son amant reprendre son souffle et sans le quitter de son regard sombre et prédateur, il pressa son gland contre, poussa et doucement s’introduit dans le canal étroit. Il poussa encore se délectant de voir son favori gémir et onduler de plaisir sous lui. De sentir ses doigts s’agripper à son corps légèrement sur élever sur son coude. Il continua de planter ce regard profond, intense, souriant un peu tout en allant jusqu’à la garde. La sensation étroite, chaude et humide enveloppant son sexe le fit gémir autant que son amant.
Il vint frotter ses lèvres contre les siennes, susurrant doucement de sa voix la plus douce et charmeuse.
« Et maintenant qui prend le cul de qui ? Hm ?... » Il sourit mordillant sa lèvre, gloussa un peu et vint lécher sa lèvre, réclamant une manifestation d’envie et de tendresse de son favori.
« A ton tour d’avoir ce que tu voulais…. Savoure ce moment ensemble, pour cette journée je suis à toi. » Ronronna-t-il tout proche de ses lèvres. Il était vrai qu’a chacune de ses visites régulières mais espacés un peu, il ne se préoccupait que de lui tout le temps qu’ils étaient ensemble dans cette suite. S’adonnant au sexe, aux caresses, à une intime complicité.
Il passa son pouce sur sa lèvre inférieure et donna un doux roulement de hanche, donnant un premier coup de rein onctueux à l’intérieur de lui. C’était bon, ultra bon de le dominer, de le faire danser sur le matelas. Il se délectait de le voir se cambrer, de l’entendre gémir, haleter, de s’accrocher encore plus à lui. Enivré par la sensation toujours si plaisante, il recommença et se montra plus passionné, agrippant une cuisse ouverte, la plaquant contre sa hanche et donnant de plus vigoureux pilonnage. Plantant toujours son regard félin, intense, il haletait et souriait de plaisir en ne quittant pas son favori des yeux, son regard trouble, son joli minois transfiguré par l’orgasme, sa bouche ouverte gémissant encore et encore. Oui il lui donnait du plaisir pur, s’introduisant au plus profond de lui, touchant sa prostate, exerçant de douces rotations pour changer de rythme, d’intensité, le faire vibrer encore plus.
Il ferma les yeux, déglutissant, donnant encore, toujours haletant avec lui, c’était délicieux d’être en lui, avec lui.
Il relâcha cette cuisse qui pressait sa hanche osseuse et de sa main avide, il agrippa le sexe tendu de Sam qui ne demandait qu’on s’occupe de lui aussi et il impliqua des caresses, le branlant en le pilonnant afin qu’il décolle lui aussi vite et fort.
« C’est tellement bon… Samuel tu es si bon et étroit… Hannn… » Couina-t-il donnant un autre bon coup de rein pour toucher bien profond en lui et le faire encore plus danser sur ce lit en vrac maintenant.

Il s’était glissé en lui, entièrement entre ses cuisses, dans ses chairs. La chaleur humaine qu’il dégageait y était si forte, il en était si sensible, si avide. Il appréciait la sensation, la domination, l’étroitesse et la pression. Son petit Sam était un hôte docile et si confortable, un plaisir de s’y fondre et d’y tirer un max de plaisir. Mais Billy savait aussi prendre soin de son précieux jouet, se faisant agréable, doux, onctueux, il voulait que le bel humain succombe à lui, à ses charmes, au plaisir qu’il lui donne que de le forcer à s’y soumettre. La bête, l’animal pervers, ronronnait en sa présence, se faisant au max charnel et agréable pour qu’il soit éprit de lui. Hmmm… Il en tirait tellement de satisfaction que sa belle proie veuille de lui plutôt qu’il le craigne. Même s’il se doutait qu’une partie en lui avait peur d’un funeste destin après avoir épuisé toutes ses ressources. Mais tant que le gentil Sam se montrait aussi conciliant, Billy n’avait aucune envie de l’achever. Il s’y était en quelques sortes attaché et n’avait pas pour objectif de le supprimer. Bien au contraire, il le désirait bien vivant et en pleine forme.

Ondulant du bassin, allant et venant au plu profond, il planta un regard férocement avide dans le sien. L’éclat ardent prédateur mais dans un gant de velours, appréciant d’entendre l’humain gémir, frémir, serrer ses cuisses autour de se hanches, ses mains sur son corps, caressant sa peau froide, désirant plus de lui. Le profil proche du sien, adorant le voir dans cette extase sans fin, il continua à le pilonner, à le faire vibrer, amusé et désireux de le mettre toujours plus dans cet état de transe. Il ronronna, souffla des mots délicieusement cru, sensuelle, faisant monter le désir dans ce corps tout chaud contre le sien. Il le senti se serrer si fort… Hmmmm… tellement bon… Billy se mordit la lèvre rudoyant plus l’intérieur étroit avec adresse et habilité. D'onctueuses rotations pour l’entendre glapir, qu’il s’accroche à lui. Il agrippa son sexe le branlant, caressant son gland chaud, doux et humide, appréciant la moiteur et l’humidité coulé de la fente.

« Billy… je… je vais… pas tarder… à venir… Embrasse-moi. » Glapit son favori mis à mal, haletant, la bouche gourmande ouverte vers lui. Dans les draps de soies mis à mal, il continua avec un sourire fébrile, un éclat fiévreux, lui donnant de plus fort et profond coup de rein. Il le sentit sucer son pouce et trouva ça très mignon et sexy.
Il le laissa jouer avec son doigt comme sous l’impulsion d’une fellation et au final il plongea vers a gorge pour la lécher, la sucer. Son corps fin animé d’une force et un appétit sexuel sans fin. Il dansa sur lui, enfonça au plus profond, se montra plus animal, grognant sourdement en mordillant cette pomme d’Adam fébrile dans la gorge offerte. Il tardait à lui offrir sa bouche, appréciant de jouer avec lui, de le faire languir et aussi lui rappeler que le « maître » ici c’était lui. Mais il était si appétissant, désirable et mignon dans sa soumission qu’il fini par plaquer sa bouche contre la sienne et l’embrasser, glisser sa langue contre la sienne, le dévorer tout en le prenant très fort contre le matelas, étouffant ses gémissements vibrant dans sa bouche, au fond de sa gorge. Il le prit, le posséda, le porta au plus fort jusqu’à le sentir se perdre, se tendre. Là il l’agrippa par les hanches, enfonça très fort son sexe en lui, plusieurs coups profond et il le vit se cambrer, s’accrocher, se serrer si fort autour de sa hampe et là jouissance tomba. Billy senti son amant éjaculer sur son ventre, sur ses cuisses pendant que lui se libérait au plus profond de sa chair.
Il ferma les yeux, le plaisir, l’envie, le sang, le sexe… tous ça le faisant gémir et sourire avec une joie fébrile.
Il savoura, caressant le ventre moite, collant, humide et haletant de son amant humain qui doucement se relâchait épuisé. Billy ouvrit les yeux lentement, caressant de ses prunelles félines son favori comblé. Il promena ses mains sur ses muscles chauds et humides, encore en lui, il patientait, prenait son temps de goûter à l’orgasme qu’ils venaient de partager.
Puis il se pencha vers ce visage essoufflé et adoucie par la jouissance.
« Est-ce que cela t’as plus cher Sam ? » Minauda-t-il doucement de sa petite voix velouté et amusé. Il caressa de son index sa lèvre inférieure si gorgée de vie et de sang. Un régale pour les yeux. « J’espère que tu as aimé ce petit moment… Est-ce que tu veux que je reste avec toi jusqu'au crépuscule ? » Il pencha la tête, sourire fin, doucereux et sensuelle, dévorant de ses yeux félins le regard trouble et doux de l’humain. « Dit moi ce qui te plairait Sam que je reste encore ou que je te laisse en paix. » Il se désunit doucement de lui, d’un doux mouvement de rein.

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Il adorait le parfum excitant qu’émanait du corps d’un humain après l’orgasme. Sa peau, son sang exaltait un arome qui le rendait presque fou. Il aimait aussi cette monté de température, il la sentait sous ses doigts qui caressaient ce corps haletant, en sueur, satisfait. Billy savoura le moment, se régala visuellement et aussi sous tous ses sens parfaitement affuté. Il ne lui prit pas de sang, il l’avait fait avant l’orgasme. Il ne voulait pas l’affaiblir, ho non, pas question.
Il avait le temps donc il profitait de cette « journée » de douce débauche avec lui. Il le contemplait et le trouvait beau, cette fragilité palpable sous ses doigts, cette humanité qui transperçait dans son regard, cette soumission sous ses cuisses. Billy bien que sachant déjà la réponse, voyant clairement qu’une fois encore l’humain était sous son charme et sous ce doux sentiment d’extase post coïtale, il ne pouvait s’empêcher de lui demandé s’il avait aimé faire l’amour avec lui.
Il se délectait de ses expressions si humaines, si candides, si sincères, tellement mignon qu’il était à cet instant.
Il avait fermé les yeux, récupérant et Billy insista sournoisement et onctueusement. Il lui donna le choix de la décision. Resterait-il avec lui ou devrait-il le laisser en paix. Il attendait patiemment sa réponse, s’amusant un peu à voir clairement son favori lutter avec sa raison. C’était toujours distrayant pour lui de voir combien il avait de l’influence sur cet humain. Il adorait tester sa volonté, sachant très bien qu’il n’en n’avait plus, il lui était totalement soumis depuis un bon moment. Il accueilli cependant sa réponse avec un sourire agréable, un peu attendrit pour apaiser sa fierté qui devait en prendre un rude coup à cet instant.

« Reste ici s’il te plaît. Reste avec moi. »
«  Très bien mon cher Sam, je reste avec toi. » Susurra-t-il avec douceur se glissant onctueusement contre lui. S’allongeant contre ce corps tout aussi nu que le sien.
Il posa l’index sur sa lèvre pleine et la caressa, son regard sombre se perdant dans le sien avec une petite lueur de malice et de plaisir d’avoir encore remporté le petit test.
« Je ne te quitterais pas jusqu’au crépuscule ♥ » Minauda-t-il avec ce petit sourire amusé et légèrement pervers.
Allongé sur lui, il humait cet odeur entêtante, il frotta son fin nez contre sa peau chaude, gorgé de sang, humide de sueur. Il ronronnait d’envie, de faim mais il ne fit que lécher, embrasser la peau moite de sueur, se gardant bien de le mordre de ses crocs redoutables. Ses belles mains, caressèrent comme fasciné, les courbes musclées et parfaites de son corps. Pendant que Billy se montrait d’une certaine façon « tendre » avec son jouet, la voix du bel humain avorta une question qui fit cesser les attentions affectueuse du prédateur.

« Je peux te poser une question ? Pourquoi est-ce que… non laisse tomber. »

Billy releva son visage, le pencha de côté, ses longs cheveux sombres dégringolant sur le côté aussi, suivant le mouvement. Il s’appuya sur un coude et sonda avec attention ce visage gêné de son favori.

« Pourquoi ne finis-tu pas ta question Sam ? » Il plissa les yeux et tenta de lire son regard. Il agrippa doucement entre trois doigts son menton viril et le fit tourner la tête pour qu’il capte son regard.
« Continue donc ! N’ai pas peur ! » Insista-t-il tout bas, suave mais avec une pointe d’autorité au fond de sa voix de velours. « Pourquoi est-ce que ?... Pose donc ta question cher Samuel ♥ » Il sourit découvrant ses canines étincelantes et redoutables.

La capacité de Sam à rougir fascinait le vampire. Voir ses pommettes se colorer l’étonnait et le captivait toujours un peu plus chaque fois. Samuel rougissait de plus en plus pour lui au fil du temps, de ses visites, de l’amour qu’ils faisaient ensemble. Mais pour le moment la gêne de son favori avait soulevé une demi-question inachevée et qui titillait beaucoup Billy. Pourquoi il ne l’avait pas fini ? Avait-il peur de le mettre en colère ? De ce fait le vampire l’incita, le pressa de venir au fait.
Il savait que même usant de sa voix la plus douce, de son air le plus tendre, Sam aurait peur de lui. Même s’il manifestait de « l’affection » dans leurs étreintes et après l’amour, il restait le prédateur, celui qui l’avait arraché à sa vie sociale pour en faire son « esclave » certes qu’il traitait au mieux mais son esclave quand même.
Il agrippa doucement son menton et fit en sorte qu’il l’affronte, son regard chercha le sien, mais Sam fuyait, craintif de sa réaction.
Il n’avait cependant pas le choix, il devrait céder et il le fit, dans un faible soupir, croisant enfin son regard résigné. Billy écouta attentivement ce qu’avait à lui dire son petit « protégé humain »

« Pourquoi moi ? Pourquoi c’est moi que tu as choisi pour… devenir ton jouet ? On ne se connaissait même pas. On ne se connait toujours pas. »

Billy sonda ce visage, il demeura quelques longues secondes silencieux, fouillant bien son expression d’un air neutre. Puis lentement son regard ce plissa et après cette impassibilité, un petit smile s’accrocha à ses lèvres.

«  Et pourquoi pas Sam ? Dit moi quand un humain tombe amoureux de quelqu’un est ce que c’est pas par hasard ? Est-ce qu’un coup de cœur n’existe pas ? Crois-tu donc nous vampire ne pas ressentir un coup de cœur pour une autre créature ? » Il fit un large sourire, dévoilant toujours ses crocs menaçant. L’excitation, l’odeur, le plaisir avait fait sortir ses atouts de bête sanguinaire mais il parlait avec une voix douce et tellement calme malgré la situation.
« Tu as été un coup de cœur, c’était toi, personne d’autre que je voulais. » Il posa doucement son menton sur son bras posé sur la clavicule nue et musclée de son jouet.
Il releva doucement le coin de ses lèvres pleines en un sourire amusé.
« Je ne te connais pas c’est vrai, pas ton histoire d’avant, je te connais pourtant d’une autre manière mon cher Sam et plus profondément que tu ne peux l’imaginer. » Il se releva au final et quitta son squattage du corps de son amant pour s’étendre à côté et sur le dos avec un sourire.
« Tu ne connais pas mon histoire non plus et pourtant tu sais des choses sur moi aussi. » Il tourna son profil et fixa le visage du jeune homme qui partageait la couche.
« C’est ça faire l’amour tout les deux… Je pense que j’ai dévoilé plus de chose que je ne l’aurais voulu en te traitant comme je le fais. » Il fit une pause un instant, surveillant ses réactions et il posa doucement sa main sur la joue de son jouet.
« J’aime prendre soin de toi et j’aime faire l’amour avec toi, c’est un peu comme si j’avais retrouvé un peu mon âme, juste un peu pendant que je suis avec toi, contre toi, dans tes bras… L’espace d’une étreinte, la bête n’est plus, je suis presque celui d’avant mon … changement… » Il songea à cette nuit où pour éviter son sort funeste, il avait laisser son âme partir pour rejoindre une nouvelle vie mais maudite.  

« Je ne regrette pas mon choix, mais je sais que pour mon propre plaisir, j’ai brisé ta vie et je te retient en cage doré par pur égoïsme et caprice. » Continua-t-il avec un ton si tranquille et un air si détendu qu’il paraissait encore plus « inaccessible », « intouchable », « insondable ».

Allongé sur le dos il confia beaucoup de chose, étonnant qu’un être aussi dépourvue d’humanité puisse tenir un tel discours. Il n’avait jamais oublié son existence humaine, son éprouvante maladie qui l’affaiblissait dans son lit. L’amour inconditionnel de Tomas, les émotions pendant cette courte existence mortelle. Puis il avait damné son âme et son cœur, abandonné son humanité en échange d’une éternité obscure et sanguinaire.
Il jouissait d’une nouvelle vie attrayante, d’un pouvoir grisant. Mais de temps en temps il essayait oui d’être moins animal et plus « humain »
Quand il couchait avec Samuel, il ne pouvait se laisser à son instinct primaire, sinon il le tuerait facilement. Il devait freiner sa soif, sa bestialité, retrouvant presque un touché et des manières plus « humaine »

Mais il était oui qu’un sale égoïste, il séquestrait ce jeune homme, il l’avait plié à sa volonté et même si maintenant il le laissait de la liberté, au début il avait été plus que cruel et sauvage. Lui forçant la main, couchant avec lui dés qu’il le voulait lui et sans se soucier de ce qu’il pouvait penser. Oui il n’avait rien eu a faire de ses états d’âmes. Il demeurait toujours égoïste et capricieux, mais il mettait plus de soin, de prévenance et maintenant lui demandait un peu plus souvent son avis.
La preuve tout à l’heure non ?
Tout doucement et dans un geste fluide, Sam vint se loger contre lui, contre son corps, posant sa joue contre le torse imberbe et blanc du vampire.

« Je te haïssais au début. C’était une véritable torture. J’étais persuadé que tu voulais me tuer. Puis j’ai appris à m’habituer à la situation, à toi… Et j’ai fini par comprendre que tu n’étais pas qu’un psychopathe sanguinaire. Que tu pouvais être doux, tendre… et que… je me sentais bien avec toi. J’aime quand tu es avec moi, je me sens moins seul, et puis, tu me donnes pas tout le temps l’impression que je suis ton jouet. Je t’en voudrais toujours de m’avoir… capturé si je peux dire mais, j’ai compris que cela ne servait à rien de te faire la guerre. Surtout parce que je… je t’aime… bien… beaucoup… enfin… je t’apprécie quoi…. Je pense que t’as compris ce que je voulais dire. »

Billy posa sa main sur la nuque du jeune humain qui bafouillait presque à la fin en réfugiant son profil dans son cou.
Le vampire esquissa un sourire et laissa ses doigts tracés des petits cercles invisibles sur cette nuque étroite et douce.

« Je crois qu’on appelle ça le syndrome de stockholm… Où la victime s’attache et apprécie son bourreau… » commenta-t-il doucement d’une petite voix posée. «  Il est plus facile de surmonter sa souffrance en y tirant du plaisir… » Il agrippa ses cheveux et tira dessus doucement pour lui faire juste lever le visage et croiser son regard. « Ce n’est qu’une illusion Sam, je te rendrais ta liberté, je disparaîtrais de ta vie, ton attachement finirait par partir aussi. » Il afficha un sourire un peu cruel, ses yeux félins sondant avec dureté le regard de son favori. « C’est ton instinct de survie qui te dicte ça. » Il relâcha ses cheveux et soupira calant son bras sous sa nuque et penchant la tête de côté afin de sonder et voir ses réactions. « Ce n’est pas de l’amour… juste de la survie.  Je suis ton bourreau, je ne suis pas un être digne de confiance. Pourquoi m’aimerais-tu de cette manière ?» Il étira un sourire mi cynique, mi fataliste passant sa paume sur ce visage sensible.
« Tu es si mignon Sam… et je suis un monstre. » Lâcha-t-il doucement presque avec une pointe d’excuse et de regret au fond de la voix.

Il sentait que l’humain n’appréciait pas son discours, c’était prévisible, il était en train de repousser ses sentiments amoureux. Samuel s’était épris de lui et sa façon de lui répondre le blessait fortement. Mais il devait comprendre une chose et pour ça entendre certaines vérités en face même si faisait souffrir son âme. Il en avait une, une chance pour lui dans le fond.

« Vraiment ? Si je voulais partir maintenant, tout de suite, tu me laisserais partir sans rien dire ? »
Billy sonda son visage, le ton sec ne le démonta pas pour autant. Il ne fit que sourire doucement et secoua un peu son visage lâchant un petit soupir.
« Tu ne m’as pas bien compris. Je n’ai pas parlé de te laisser partir et d’en décider pleinement. Tu es mon favori, c’est à moi de t’accorder peut être un jour cette liberté. Mais rien n’est jamais sûr. » Il sourit plus grand dévoilant ses crocs, rappelant ainsi qu’il restait le maître, la bête qui le retenait en son emprise.

Le bel humain s’irrita de plus en plus face aux propos de son maître. Il alla jusqu’à repousser sa main et s’extraire de tout contact avec lui. Il lui tourna même le dos et sa voix vibrante de courroux et de souffrance n’échappa à l’oreille et au sens affuté et précis du buveur de sang.


« Très bien alors va-t’en ! Laisse-moi tranquille si c’est ce que tu penses. Va faire je ne sais pas quoi ailleurs, va faire souffrir quelqu’un d’autre, moi je passe mon tour. Je retire ce que j’ai dit, tu es cruel et sadique. Tu te moques de moi, tu te moques de tout. De toute façon je suis qu’un abruti qui ne cesse de se ridiculiser.»

Billy émit un petit rire et ne quitta pas pour autant la couche, restant a demi assis totalement nu sur le matelas et les draps en soies en vrac.
« Je n’ai pas envie d’un autre, combien de fois dois-je te le dire ? Et il me semble qu’au contraire je suis loin de me moquer de toi. Ne suis-je pas au contraire sincère là ?... Tu me reproche quoi ? De dire la vérité ? Une vérité qui fait mal je te l’accorde et je le regrette de plus en plus. Crois le ou non, mais à force de t’utiliser de cette manière, il m’arrive de culpabiliser d’être ce monstre… » Il soupira, s’affala sur le lit croisant un bras sous sa nuque et de l’autre main caressant la base de son cou, la où restait logé une légère trace, deux petits points plus blanc encore que son épiderme laiteux, la morsure de son « créateur ».
« Te mettre en garde n’est-il pas la preuve au final que je suis peut être pas aussi « insensible » que ça à ta souffrance ? » Continua-t-il en passant inlassablement le bout de ses doigts sur cette cicatrice à peine visible.

« T’as raison t’es qu’un monstre »

Billy tourna son fin visage, fixa son dos et avec une agilité et fluidité surhumaine il s’était redressé, avait chopé son favori, l’avait plaqué sur le lit et le tenait entre ses cuisses avec force et autorité.
Son visage proche du sien, l’air prédateur et menaçant il lâcha d’un ton sourd et profond :
« Je le suis effectivement Sam, c’est d’un monstre comme moi dont tu es tombé amoureux. » Il huma son cou et ronronna presque. « Es-tu prêt à en subir les conséquences ? Es-tu seulement prêt à accepter ses inconvénients et ses souffrances ? » Il lécha et suça sa pomme d’Adam, puis il releva le visage pour croiser son regard.

Son petit Sam s’était vexé, il avait donc du lui montrer à nouveau qui était le maître et aussi préciser le fond de ses propos. Le laisser partir n’était pas envisageable pour lee vampire. Il voulait garder cet humain, pouvoir continuer à jouir de son corps et de son sang. Il avait eu le coup de cœur pour ce mignon jeune humain, il n’avait pas l’intention de le libérer. Surtout qu’au final il n’avait qu’emprisonné son cœur et sa raison, rien de plus. Techniquement maintenant il était « libre » physiquement d’aller où il voulait. Il reviendrait toujours vers le vampire, son esprit et son cœur s’étaient totalement soumis à sa volonté. Et puis l’amour qu’éprouvait le jeune humain avait resserré ses chaînes dorées.

« Tu seras bien obligé de toute façon… Parce que si toi tu es figé dans le temps, moi je continue de vieillir. Et je doute que je te serve à quelque chose quand j’aurais 70 ans… »

Billy émit un petit rire et renifla la peau de son favori, ronronnant d’extase à son agréable bouquet.
«  Tu n’as pas encore 70 ans, j’ai le temps… » Lâcha-t-il vaguement donnant un coup de langue sur la mâchoire de l’humain. Il savourait cet instant, il appréciait prendre son temps pour toute chose, l’éternité lui avait enseigné ça, ne jamais être trop pressé, toute façon ça l’amènerait jamais à une fin.
Il sentait mine de rien, Sam légèrement, lentement s’apaiser sous sa voix, ses gestes, ses caresses, son attitude dominatrice mais douce, ce qu’il fallait pour calmer un peu cet esprit vexé et blessé. Il lui fit comprendre qu’il ne désirait rien d’autre que lui. L’amour qu’éprouvait l’humain à son sujet, semblait désirer que le vampire le rassure, réponde favorablement à ses sentiments. Mais Billy ne pouvait que lui assurer qu’il ne désirait pas un autre humain comme favori. Pour le reste… c’était autre chose. Il avait de l’affection en quelques sortes mais il se doutait que pour Samuel c’était plus que ça, cela se voyait dans son regard. Mais lui était un monstre et un prédateur redoutable pour son espèce.

« Je ne te reproche rien. J’en sais rien… Ce qu’il y a dans ta petite tête de vampire est trop compliqué à comprendre. »
Billy sourit doucement et vint caresser la gorge de son favori. Samuel avait de la répartie, il n’était pas que docile. Il était après tout un étudiant sportif et brillant juste avant qu’il ne le séquestre et abuse de lui et de son esprit. Il avait garder cette vivacité d’esprit et s’amusait à le voir se manifester de temps en temps.

« Il est impossible effectivement que tu puisse comprendre pourquoi je suis comme ça. » Minauda-t-il jouant de ses doigts dans ses cheveux en batailles et si soyeux.
« Je suis une bête maudite condamné à vivre pour l’éternité... Le temps est une notion surfaite pour nous vampire… pas de maladie, théoriquement pas la mort en bout de parcours… Nous n’avons pas beaucoup de distractions pour casser cette vie sans fin… Arriverais-tu à concevoir cette existence ? L’éternité c’est terriblement long… » Il continua a entortiller une mèche autour son index, croisa son regard et il fit un autre de ses petits sourires amusés.
Il laissa ensuite dévaler ses doigts sur cette gorge qui déglutissait tentatrice pour ses instincts si animal.
Il termina en faisant comprendre qu’il était une bête, qu’il éprouvait des sentiments pour une de ses dangereuses créatures de la nuit et il lui demanda alors s’il était prêt à en supporter les risques.

« Ce n’est pas comme si j’avais le choix de toute façon. Tu m’as déjà sous ton emprise… Tu vas me mordre ? »

Il gronda un instant, ses prunelles étant si sombre d’envie. Un instant ses crocs se firent distincts mais, il refoula ce désir ardent de planter ses canines dans sa chaire. Il claque la mâchoire et détourna vivement la tête avec un autre sourd grondement. Il libéra son favori de son corps possessif et de ses mains fines mais fortes. Nu il se leva du lit et s’avança dans la suite, de sa démarche féline pour se servir un verre de vodka au bar un peu plus loin. Tournant le dos à Sam, il sirota l’alcool puissant en grandes gorgées avides pour calmer cette faim redoutable. Il pouvait très bien le tuer, surtout quand il avait autant faim de sang.
Il vida le verre presque cul sec et s’en servit un autre, conscient qu’il y avait Samuel au lit qui devait l’observer faire, qu’il n’avait pas répondu a sa question mais que de toute façon son attitude y répondait toute seule.
Il se mit à boire le second aussi avidement que ferait un jeune garçon avec un verre de chocolat chaud. Il buvait, buvait et émit un léger soupire en abaissant le verre et le gardant en main. Les yeux clos, la langue caressant ses lèvres alcoolisées, il laissait cette substance refreiner son plus vil appétit. Il posa le verre et tranquillement fit volte face, de sa place braquant un regard perçant et sombre sur Samuel.

« Le choix non tu ne l’as pas, je suis totalement égoïste, je te veux à moi et rien qu’à moi. » Il s’avança à nouveau vers le lit et grimpa dessus tranquillement, il écarta les bras comme pour écarter toute menace cachée et se montrer ainsi tout entier, nu, sans moyen d’illusionner son jeune prisonnier.

« C’est ma nature que de vouloir tout avoir et de jouir du plus beau, du meilleur. » Il sourit de toutes ses dents éclatantes et redoutables.
« J’ai échappé à la mort, à la maladie, j’ai gagné la jeunesse, la force, la beauté et ça pour l’éternité. Et j’ai été maudit pour tous ses dons incroyables. Condamné à boire du sang frais, d’avoir plus faim que n’importe quelle créature sur terre.

Il tomba doucement à genoux sur le matelas et demeura ainsi face à Sam, penchant simplement et doucement la tête de côté, ses longs cheveux sombres dévalant ses fines épaules.
« Sans ce pouvoir je crevais d’une leucémie… Mon frère m’a sauvé en trouvant mon créateur. Il m’a transformé et après je me suis chargé de Tomas… Ensemble nous avons pu jouir d’une vie intense, qu’on n’aurait jamais pu vivre avant. Et j’ai croisé ta route, je t’ai trouvé si beau, si à mon goût que je n’ai pas pu m’empêcher de te posséder. Et tu es à moi !»